L'auto-surveillance glycémique fait partie du traitement du diabète. Elle «doit être systématique chez tous les patients sous insuline afin de rechercher ou confirmer une hypoglycémie», selon les recommandations des hautes autorités sanitaires. Elle s'avère aussi très utile «comme instrument de sensibilisation et d'éducation, et pour apprécier l'effet de l'activité physique et de l'alimentation». Les patients sont ainsi contraints à une auto-surveillance régulière, ce qui leur permettra de mieux équilibrer leur glycémie et surtout à être plus observants. Des appareils conçus spécialement pour la surveillance sont actuellement disponibles sur le marché algérien. D'ailleurs, un nouveau modèle de lecteur de glycémie ne nécessitant ni puce ni code manuel est sur les étals. Avec ce nouvel appareil bénéficiant de la technologie «No Coding» développé par Bayer HealthCar, les patients n'ont plus à procéder au calibrage qui «peut souvent conduire à des erreurs (si par exemple la puce de l'ancienne boîte qui a été insérée dans l'appareil n'a pas été changée avec la nouvelle boîte entamée) sans que l'appareil ne le signale. Le lecteur donne un résultat de glycémie qui est en fait erroné sans que le patient ne s'en rende compte», explique-t-on. Par ailleurs, le ministère de la Santé a donné l'alerte, la semaine dernière, concernant des modèles d'aiguilles lancettes. Le produit contrefait porte l'appellation de «Accu Chek Lancets». Suite à cette information, le laboratoire Roche à tenu à rassurer les patients dans un communiqué parvenu à notre rédaction que la contrefaçon dont il est fait état ne concerne pas les glucomètres Accu Chek ni les boîtes de bandelettes Accu Chek, ni le stylo autopiqueur Accu Chek. Le produit original, fabriqué dans les usines des laboratoires Roche porte la dénomination suivante : «Accu Chek Softclix», précise le laboratoire Roche.
