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La meilleure solution pour soulager les malades
Transplantation d'organes à partir de cadavres
Publié dans El Watan le 19 - 06 - 2011

Concernant les greffes rénales, l'infection est la première cause de décès chez les receveurs.
Sur les 110 hommes et 50 femmes opérés, âgés entre 21 et 54 ans, 80% ont suivi une dialyse pendant une durée moyenne de 30 mois. 11 cas ont connu une perte de greffons postopératoire. «Nous espérons que les prélèvements à partir de cadavres soient possibles d'ici peu», a souhaité le Dr Khemri lors de la deuxième journée de la formation médicale continue, organisée le 16 juin dernier à l'université de Béjaïa par la Société algérienne de transplantation d'organes (SATO), en collaboration avec la faculté de médecine de l'université A/Mira. «Les difficultés de la transplantation d'organes ne sont pas liées uniquement au manque de moyens, mais aussi aux mentalités rétrogrades et à la religion», a déploré, de son côté, le Pr Graba. «Il faut que les politiques nous suivent dans notre démarche, car nous ne pouvons pas y arriver seuls», a déclaré le Pr Chaouche, président de la SATO, avant d'ajouter : «Ce genre de prélèvement demande beaucoup de moyens logistiques, alors qu'actuellement les services des urgences sont des hangars.»
Selon lui, l'heure est à la sensibilisation, la vulgarisation et la structuration. D'ailleurs, une Agence nationale de la transplantation d'organes a été créée. «Les différentes associations de malades doivent s'impliquer davantage pour améliorer la transplantation hépatique et rénale, et peut-être même nous aider à réaliser une transplantation pulmonaire», a dit, en substance, le Dr Achour lors des débats. Intervenant sur les techniques et résultats de la greffe hépatique, le Pr Graba a parlé de 33 cas (21 hommes et 12 femmes), opérés en Algérie depuis février 2003.
Tous les donneurs sont vivants, mais certains d'entre eux présentent des complications, dont 27% sont des complications majeures. Chez les receveurs, 9 cas ont été un échec. Cependant, le Pr Graba estime que le chiffre n'est pas loin des normes universelles. Concernant les greffes rénales, l'infection est la première cause de décès chez les receveurs. Sur les 13 000 dialysés souffrant d'IRCT (insuffisance rénale chronique terminale), seulement 1% sont greffés avec une moyenne de 5 greffes par an. Or, 3000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Pourtant, «la transplantation d'un organe est le meilleur choix de traitement», précise le Dr Khemri. Celle-ci a présenté des statistiques concernant un échantillon de 160 greffes effectuées entre 2004 et 2010 au CHU Mustapha Pacha (Alger). Sur les 110 hommes et 50 femmes opérés, âgés entre 21 et 54 ans, 80% ont suivi une dialyse pendant une durée moyenne de 30 mois. 11 cas ont connu une perte de greffons post-opératoire.
Quant aux relations donneurs/receveurs, l'on a constaté que 45% des donneurs sont des frères, 25% des mères, 22% des pères, et 2% des enfants des patients. «Malgré la générosité et la volonté des parents, les protocoles pré-opératoires sont trop lents, surtout quand il s'agit d'un enfant», a regretté M. Haddid, président de l'association Nedjda des dialysés de la wilaya de Béjaïa. Lui-même greffé qui a perdu son greffon après 5 ans suite à un rejet vasculaire, M. Haddid a mis en exergue les peines qu'endurent les quelque 400 dialysés de Béjaïa.
Ces derniers ont un tas de frais à payer dans des dialyses et les déplacements pour des contrôles. «Une structure adéquate est nécessaire à Béjaïa», réclame M. Haddid. D'autres conférenciers ont abordé les expériences de certains établissements hospitaliers tout le long de la journée, notamment ceux qui ont greffé des enfants. Les risques et les techniques étaient aussi au menu des interventions.


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