Pus de 80,5 milliards de dinars en encours de crédit, 35,2 milliards en dépôt clientèle, 4,6 milliards en Produit net bancaire (BNB) et 1,3 milliard en résultat net, tels sont quelques-uns des résultats réalisés en 2010 et par lesquels Mohammed Tayeb Bouacha, directeur du réseau exploitation de la banque Natixis Algérie, entendait séduire les opérateurs économiques réunis, le week-end passé, au complexe hôtelier Sabri dans le cadre d'une journée d'information sur «les chemins du financement de l'investissement». Au cœur de la politique économique et des stratégies de développement nationales, le secteur de la PME/PMI est, à ce titre, particulièrement ciblé de par les multiples et très attractifs dispositifs de financement mis en place par la filiale algérienne du groupe bancaire Natixis France fort de 22 000 collaborateurs dans 68 pays répartis sur trois zones d'intervention : Amérique, Asie-Pacifique et EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Pour leur part, les représentants de l'IVPME Est, Eldjazaïr Istithmar, le FGAR et la CGCI - quatre acteurs du marché de la finance nationale- également présents lors du forum économique - étaient confiants que la mise en application des dernières dispositions, récemment prises, sera de nature à dissiper le climat de méfiance qui entache les relations Banque-Entreprise et détériore leur image. Tout en reconnaissant la prise de conscience progressive des pouvoirs publics des contraintes auxquelles se heurte son développement, leur constat unanime est, en revanche, que la PME algérienne persiste à rester sur sa position étanche à toute ouverture au capital non familial. Comment satisfaire le client et répondre avec efficacité à ses attentes, les intervenants qui se sont relayés l'ont, en outre, longuement expliqué en mettant l'accent sur le fonctionnement de leurs organismes respectifs ainsi que l'offre qu'ils proposent aux entrepreneurs. «Le client au cœur de nos préoccupations. Aux besoins spécifiques, nous proposons des réponses personnalisées», ont-ils insisté. Il en est de même pour la mission-conseil et assistance qui reste à leurs yeux sous-estimée, voire totalement méconnue. C'est pourquoi les conférenciers ont convenu de la nécessité de la vulgariser davantage à l'effet de réaffirmer leur volonté d'accompagner et de soutenir tous les porteurs de projets avec souplesse et responsabilité. Ainsi, à l'instar des autres organismes, Natixis Algérie est consciente que sa mission est plus que jamais de conseiller ses clients et prospects, particuliers ou professionnels, et de les aider à créer une entreprise, financer leurs études, etc., a souligné M. Bouacha. Ses conseillers se tiennent à la disposition de tout porteur de projet dans les 20 banques commerciales, dont 14 privées, toutes représentant des groupes internationaux, 7 établissements à vocation générale, un établissement financier à vocation spécifique (BAD) et 7 bureaux de liaison. Et pour mieux se positionner sur le marché et conforter son expansion, le réseau Natixis Algérie envisage d'ouvrir d'autres agences dans la perspective de porter leur nombre à une trentaine d'ici 2013.
