Programmés sur deux jours, les travaux de la session extraordinaire du comité central (CC) du FLN ont été clôturés en une seule journée. Les membres du CC ont approuvé, samedi soir, tous les points inscrits à l'ordre du jour de cette réunion. Dans un communiqué rendu public hier, la direction de l'ex-parti unique campe sur ses positions : «Le FLN continuera à appliquer les décisions prises lors des sessions ordinaires du comité central.» Dans ce sens, le FLN estime qu'«au vu des bouleversements politiques enregistrés ces derniers mois dans la région, les militants et les citoyens sont appelés à être vigilants pour maintenir la stabilité.» Sur le plan national, le FLN considère que «le nouveau code communal consolide le choix du peuple». Le CC demande également «la présentation dans les plus brefs délais du code de wilaya pour être débattu par les deux chambres du Parlement». A l'échelle continentale, ce qui peut paraître comme une réponse aux déclarations du roi Mohammed VI qui a appelé encore une fois à la réouverture de la frontière, le FLN semble le lui rappeler que tant la question du Sahara occidental n'est pas réglée, cette réouverture ne peut être d'actualité : «Le FLN réitère son appui pour l'autodétermination des peuples sahraoui et palestinien.» Le conflit armé en Libye a été abordé par le CC, qui dénonce «l'ingérence étrangère dans les affaires internes d'un pays souverain». Il appelle «les frères libyens à sauvegarder l'unité de leur pays et de mettre fin aux violences», tout en indiquant qu'«il est plus raisonnable de suivre la solution de fin de crise proposée par l'Union africaine». Sur ce sujet, la formation membre de l'Alliance présidentielle félicite «la positon de la diplomatie algérienne». Toujours dans le sillage de l'actualité internationale, le FLN dit «s'inquiéter de la tournure violente constatée dans des pays frères, à l'image de la Syrie et du Yémen». Le parti appelle «au respect des peuples dans leur choix pour sauvegarder l'unité et la souveraineté de leurs pays». Etonnamment, le FLN pense que «le calme reviendra en accordant à ces peuples une vie digne et en garantissant la démocratie et la liberté».
