La phase 2011-2012 du projet Joussour (Jare II), centré sur la valorisation du patrimoine, a été lancée officiellement dimanche au siège de l'association SDH, un des partenaires de ce «programme concerté pluri-acteurs» au même titre que les Centres d'animation des quartiers de la ville de Bordeaux (113 associations) représentés par M. Jean Luc Bengugui. Ce programme, d'une durée totale de 15 mois, résumé localement par le qualificatif «Joussour» (ponts) intègre dans ses actions les collectivités locales ou l'administration de manière générale, ce qui explique, en plus du fait du jumelage Oran-Bordeaux, la présence, à la cérémonie, du maire d'Oran, M.Hassam Zineddine, aux côtés du consul général de France à Oran, M. Jean Louis Soriano. La formation des jeunes est au cœur de ce partenariat impliquant 60 éducateurs dont 30 provenant d'autres associations que SDH pour mener des actions de communication et d'éducation au patrimoine. Ainsi, 10 animateurs socioculturels bordelais sont formés à l'accompagnement de 10 pairs éducateurs oranais. «Nous ne devons plus travailler en rangs dispersés», explique Kamel Breksi, dont l'association, comme son nom l'indique, demeure toutefois au service du quartier Sidi El Houari. C'est pour cela que, dans ce même cadre, un système pilote de tri sélectif a été initié dans ce quartier en vue d'impliquer et d'éduquer ses habitants à valoriser les déchets et améliorer la qualité de l'environnement. Un séminaire de clôture est prévu en juin pour évaluer le projet.
