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Une enquête a été pourquoi le mur lancée pour savoir de protection a cédé
Ahcène Aït Amara. Directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2011

-Après les inondations de Bab El Oued en 2001, le ministère des Ressources en eau avait lancé un projet de protection des villes inondables. Alors que les inondations font chaque année beaucoup de dégâts, où en est-on dans ce projet ?
Nous travaillons sur trois aspects : préventif, structurel et opérationnel. La loi sur l'eau d'août 2005 envisage des dispositions pour la protection des villes. Le ministère développe et met en place des outils de prévention et d'alerte. Nous sommes en train de réaliser une cartographie des zones inondables et de mettre en place un système d'alerte des inondations par l'Agence nationale des ressources en eau. L'année prochaine, elle sera mise à la disposition des différents décideurs. Il s'agit d'un travail minutieux à accomplir. Le ministère a également mis en place un système d'alerte et de prévention des crues au bassin versant de oued El Harrach. Cette opération pilote a donné des résultats positifs. Le système, qui en est seulement à sa deuxième année de fonctionnement, lance une alerte au centre de gestion dès que le seuil normal de la pluviométrie est dépassé. Il permet d'annoncer la crue et de sauver des vies humaines puisque nous disposons de temps pour agir.
-Pourquoi alors ne pas privilégier l'installation de ce système dans les villes sujettes à des inondations ?
C'est ce que nous sommes en train de faire, dans deux autres wilayas, notamment à Oued Mekerra, de Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, après avoir lancé le système de prévention, nous passons maintenant à la protection physique d'une ville. Nous réalisons actuellement des collecteurs d'eau pluviale, des bassins de rétention d'eau, un aménagement des oueds et des digues de protection. Nous réalisons également des barrages et des écrêteurs qui servent à diminuer l'intensité des crues. Dans la vallée du M'zab, par exemple, trois digues ont été construites. Si ces digues n'étaient pas là, les dégâts auraient été bien plus catastrophiques ! Aujourd'hui, nous pouvons dire que la vallée du M'zab est sécurisée et que ses habitants peuvent dormir tranquilles. Je peux vous dire que Ghardaïa est désormais sécurisée par les trois digues.
A Annaba, en octobre, nous allons lancer un appel d'offres pour la réalisation d'un barrage écrêteur de plus de 6 milliards de dinars, similaire à celui de Sidi Bel Abbès et de Ghardaïa. A Sidi Bel Abbès, nous allons procéder au rééquilibrage de l'oued qui traverse la ville et construire un barrage écrêteur. La ville sera ainsi définitivement sécurisée au même titre qu'Alger qui a réceptionné le canal de déviation de Frais Vallon. A Batna, un canal de plus de 2 m de diamètre pour la déviation des eaux pluviales est réalisé ainsi qu'un bétonnage de l'oued qui traverse la ville. La première tranche est complètement finie et nous avons mis tous les moyens pour entamer la deuxième tranche. A Béjaïa, un schéma directeur est en train d'être appliqué pour sécuriser la ville. Les même travaux sont lancés à M'sila, Laghouat et Khenchela.
-Et à El Bayadh ?
A El Bayadh, toute la ville est ceinturée par un mur de protection. Pourquoi un tel drame est survenu ? Il faut savoir qu'en quelques minutes, les pluies ont atteint 50 mm. Un périmètre de 80 m a cédé. Une enquête a été lancée sur les raisons de son effondrement. Mais ce qui est certain, c'est que désormais, nous ne faisons plus d'économie lorsqu'il s'agit de ce genre de réalisation.
l Votre bilan est positif alors que des inondations continuent à saccager des villes et à en endeuiller des familles…
Les inondations ne sont pas seulement liées au phénomène météorologique. Nous allons encore avoir des orages comme ceux qui se sont abattus sur la vallée du M'zab et El Bayadh. Il faut tenir compte du facteur humain : le domaine public hydraulique est agressé. Les habitations ont changé le courant de l'eau et même sa nature. Or, la nature reprend toujours son cours, malgré les obstacles que l'homme construit sur son chemin.
-Vous êtes en train de fournir des efforts supplémentaires, alors qu'il suffirait d'appliquer la loi, notamment en matière de construction…
La cartographie permettra aux décideurs de protéger les zones inondables. Autrement dit, de ne plus permettre la construction dans les lits des oueds ou dans des zones inondables ou à risque. En attendant, une instruction sera donnée à tous les directeurs de l'hydraulique pour favoriser les ouvrages de protection.


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