Pas moins de 450 km de routes, entre chemins de wilaya et communaux, ne sont pas encore revêtus à Boumerdès. Et ce n'est pas l'argent qui manque. Les enveloppes financières destinées pour le revêtement des axes dégradés ont été dégagées depuis plusieurs années. Certaines routes sont à la limite du praticable. Ce qui cause d'énormes désagréments aux automobilistes qui l'empruntaient. La RN 68 reliant Issers à Draâ El Mizan, via Chabet El Ameur n'est toujours pas modernisé. Les travaux sont à l'arrêt depuis une année. Idem pour la RN24, longeant le littoral qui attend le lancement des travaux de dédoublement pour permettre une meilleure fluidité de la circulation. La direction des travaux publics tente de justifier ce retard par le manque d'entreprises et de soumissionnaires. Les élus locaux quant à eux se plaignent des lourdeurs administratives et la rigidité des closes du nouveau code des marchés publics. Des raisons qui, faut-il le dire, ne convainc pas grand monde à Boumerdès d'autant que ce retard n'ait été enregistré nulle part ailleurs. La Sonatro à elle seule peut revêtir toutes les routes de la wilaya. Mais à défaut de lui octroyer un plan de charge conséquent, nos responsables avaient tout fait pour sa liquidation et sa privatisation.