La population de la zone éparse d'Oued Djemaâ, ville sise à quelque 13 km à l'Est de Relizane, est montée au créneau pour dénoncer les désagréments que leur cause le nouveau centre d'enfouissement technique. Sachant que ce dernier est édifié dans un périmètre qui englobe les douars de Chatt, Merabtine, Chéharir, Reghaidia, Ouled Si Tahar, Arabat, Béni Cheokh, Douala, Medadeha, Mouahba. «On est agressé par les odeurs nauséabondes qui viennent nous couper le souffle», ont souligné les riverains de ce centre créé pour protéger le milieu environnemental. «En dépit des multiples visites des contrôleurs et autres inspecteurs du domaine, le problème persiste et nous craignons beaucoup les retombées sur la santé de nos enfants surtout», dira un parent en précisant : «un bébé ne peut supporter un air véhiculant des gaz nocifs du moins par leurs odeurs asphyxiantes». Plus de huit communes de la région déversent leurs ordures ménagères qu'elles soient solides ou gazeuses. Il est aisé d'imaginer le degré de gravité surtout que le CET en question manque, selon des sources crédibles, de gros moyens pour les opérations de traitements des déchets même si le personnel s'efforce de faire de son mieux pour atténuer les risques. Tout en pointant du doigt les responsables et élus locaux pour leur mutisme inexplicable, les plaignants n'ont pas manqué de gronder ceux ayant accordé et avalisé le choix du terrain pour ce centre. «Quels sont les critères ayant convaincu les élus à élire ce site alors que la terre est agricole par excellence ?» se demandent encore les citoyens. «Nous sollicitons le wali pour nous trouver une solution à ce problème et dénonçons son utilisation à des fins politiques», concluent les mécontents.
