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L'opposition syrienne sur plusieurs fronts
Comment s'organiser face à la machine de guerre d'Al Assad
Publié dans El Watan le 26 - 10 - 2011

L'association Sciences-po Monde a ouvert ses portes aux animateurs de l'opposition syrienne pour crier leur douleur.
Tenir tête face à la répression quotidienne, sensibiliser la communauté internationale, éviter à tout prix le piège de la militarisation et faciliter une transition pacifique vers un régime démocratique : l'opposition syrienne livre plusieurs batailles. Un chemin de croix ou presque. «Près de huit mois après le début de la contestation, malgré les morts au quotidien, les membres de l'opposition voient plus clair désormais», dit avec un brin d'espoir Cham Douad, cofondatrice de Souria Houria (collectif Syrie libre), faisant allusion à la création, le 2 octobre à Istanbul, du Conseil national syrien (CNS), organe regroupant la majorité des mouvements opposés au président Bachar Al Assad.
Cette jeune militante intervenait lors d'une rencontre avec les membres du CNS, un évènement organisé à Paris par l'association Sciences-po Monde arabe et Amnesty International. Sous le règne du clan Al Assad, opposants et activistes syriens sont harcelés, menacés, torturés, expulsés ou obligés de quitter le pays, rappelle Cham Daoud, pour qui l'opposition doit être «connectée au mouvement de la rue». Malgré plus de 3000 civils tués dans la répression de la contestation, selon l'ONU, les Syriens, note cette jeune activiste, «ont prouvé et prouvent toujours qu'il n y aura pas de retour en arrière face à un régime tyrannique qui n'a pas cessé de tuer l'espoir».
A son tour, Abdelhamid Al Attassi, membre du secrétariat général du CNS, cloue au pilori le régime syrien, l'accusant d'avoir «privé, pendant plus de 40 ans, le peuple de ses droits, d'user et d'abuser de la force pour assurer sa survie». C'est l'avis de Shadi Djounid, membre du CNS, qui dit refuser «la Syrie du maître et de l'esclave». «Après 8 mois, on ne sait pas comment nous avons résisté face à la barbarie. Le peuple syrien mérite d'être salué pour son courage», enchaîne ce jeune activiste, chaleureusement applaudi par l'assistance. Au régime syrien et ses relais qui répètent à l'envi que la révolte populaire n'est qu'un «complot», M. Al Attassi assène que cela est «honteux». «Les jeunes se sacrifient. Ils veulent vivre dans la dignité et la liberté», tranche le signataire de la Déclaration de Damas, principal rassemblement des personnalités de l'opposition syrienne.
En quête de reconnaissance
Au plan international, le régime syrien, «fort de son impunité», continue de bénéficier de la mansuétude de la Chine et de la Russie. Ces deux pays, membres du Conseil de sécurité de l'ONU, opposent leur veto à toute sanction contre Damas. Face à la répression des civils, M. Al Attassi lance un cri du cœur. «Le CNS demande à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités, de protéger le peuple et de faire cesser les crimes commis par un régime maffieux», tonne cet opposant historique qui vit en France, refusant, toutefois, toute «ingérence» militaire étrangère.
Ceci dit, il prévient contre un basculement vers une guerre civile : «L'absence de perspectives de solutions pacifiques encourage les gens à se protéger contre l'armée.» Entre autres revendications du CNS : le gel des avoirs du clan Al Assad ainsi que la création d'une zone de protection en Syrie. L'un des intervenants ira jusqu'à appeler à «virer les ambassadeurs syriens». Pour l'instant les appels de l'opposition syrienne ne trouvent pas d'écho. En quête de reconnaissance, le CNS demeure presque orphelin, seule la Libye ayant reconnu cet organe politique. «Nous demandons à la France ainsi qu'à la communauté internationale de reconnaître le CNS. Celui-ci ne peut agir sans cette onction», réclame Shadi Djounid. Damas avait menacé de représailles tout pays qui reconnaîtrait officiellement le CNS.
Du journalisme citoyen
La révolution syrienne est aussi médiatique. Un autre défi, comme l'a souligné Oussama Sharbaji, membre du CNS. Si les massacres perpétrés par Al Assad-père à Hama en 1982 étaient «sans photo», ce n'est pas le cas depuis le début de la révolte, en mars dernier. «Sans la diffusion de l'information, le régime aurait falsifié la réalité. Alors que les journalistes étrangers demeurent interdits de couvrir ces évènements, des militants ont créé leur propre agence de presse citoyenne», soutient M. Sharbadji. C'est ainsi que le nombre de plateformes sur internet a explosé.
«Malgré le black-out sur internet, pas moins de 31 000 vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Les médias officiels ont eu beaucoup mal à suivre la cadence. Tout cela pour démentir les mensonges du régime», relève-t-il. Auparavant, Mme Françoise Lemelle, coordinatrice de Syrie-Amnesty International, s'est appesanti sur les innombrables cas de violation de droits l'homme dans ce pays.


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