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Cris du cœur, silence du Caire
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Publié dans El Watan le 12 - 11 - 2011

Il va falloir peut-être inventer le prix Nobel de la bêtise humaine et l'offrir à chaque criminel qui aura martyrisé le plus son peuple. D'évidence, le duo d'enfer, Bachar Al Assad-Abdallah Saleh, serait indépassable, imbattable. Ils «pèsent» à eux seuls plus de 5000 morts et autant de blessés, mais aussi une rivière de sang et de larmes.
La conscience humaine est impuissante devant ce spectacle quotidien qui se déroule sous nos yeux. Un petit «Qassam» (missile-pétard mouillé) envoyé depuis la bande de Ghaza aurait suffi aux Occidentaux pour déclencher la croisade diplomatique et rameuter le monde contre ces Palestiniens qui ne laissent pas dormir tranquilles leurs voisins très encombrants. Eh oui, le confort d'un colon israélien est beaucoup plus important à leurs yeux que le sort de tout un peuple en Syrie ou au Yémen.
Tant que ce sont des Arabes qui meurent sous les balles de leurs frères, il n'y a pas de quoi être choqué. Bachar Al Assad, le boucher de Damas, a tué plus de 50 personnes ce week-end. Son collègue dans la sauvagerie et l'ignominie, Saleh, en a fait de même. Et que font les Arabes avec leur machin de Ligue ? Ils attendent confortablement depuis leurs salons feutrés du Caire que Bachar veuille bien accepter d'accueillir une délégation ! Nos vénérables représentants dans ce conglomérat de régimes fermés semblent ne pas entendre les cris du cœur des milliers de Syriens et Yéménites martyrisés par leurs tyrans de présidents. Ils ne sont même pas capables, ne serait-ce que de fermer la porte de la Ligue à ces deux tueurs en série qui ont répondu au «plan arabe» de règlement des crises par une violence inouïe. Que dire alors des Occidentaux qui ont fait «pondre» un rapport sur mesure contre l'Iran avec une célérité déconcertante afin de détourner le regard sur ce qui se passe en Syrie et chez leur ami Saleh ?
On aura évidemment bien compris que les régimes d'Al Assad et de Saleh, bien qu'ils ne soient pas fréquentables, arrangent quelque part les stratégies à moyen et long termes des Occidentaux, notamment les Etats-Unis. Pour nettement moins que cela, Moubarak a été prié par les Américains de dégager. Pays vital lié à Israël par les Accords de Camp David, les spin doctors US ont mis en garde contre un changement radical du régime en Egypte qui serait fatal à l'Etat sioniste. De même que le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, entretient le «fusible» Al Qaîda pour permettre aux Américains de justifier leur forte présence dans la région. Difficile alors de sacrifier des amis aussi fidèles quand bien même ils seraient assassins. Le constat vaut aussi pour Bachar Al Assad dont le régime, hérité de son père, n'a jamais été capable de tirer une balle pour récupérer le Golan occupé. Pour Israël, la Syrie, version Al Assad, constitue une assurance tous risques. Tant qu'il tue les forces progressistes de son pays, cela fait partie de la sécurité d'Israël. Pour le reste, les discours de circonstance sur la «Ouma al arabia» ou celui de «l'occupation israélienne» relèvent plus de la coquetterie politique qui amuse bien les gouvernements successifs à Tel-Aviv.


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