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Une mue salutaire
Usine des eaux minérales de Mouzaia
Publié dans El Watan le 28 - 07 - 2004

Mouzaïa, cette ville d'une trentaine de milliers d'habitants environ située en plein cœur de la Mitidja, distante d'une dizaine de kilomètres de Blida, n'aurait pas été connue sans la présence à sa périphérie de la fameuse source d'eau minérale qui porte le nom de la ville.
Du temps des Romains, les gens venaient se baigner dans les eaux de la source afin de se revigorer et profiter de ses vertus curatives et récréatives. En 1925, le colon Leblanc, en creusant un forage dans le but d'irriguer son pommier, s'aperçut que l'eau était gazeuse. A 80 m de profondeur, il fut inondé par un jet d'eau et de gaz. C'est ainsi que naissait la source d'eau minérale naturelle de Mouzaïa. En 1947, le docteur Lucien Martinez publia une étude dans laquelle il passera en revue les vertus thérapeutiques de l'eau de la source, indiquée pour la femme enceinte, le paludisme, l'anémie et les voies biliaires. A l'indépendance du pays, et après que les rapports eurent certifié que l'eau de Mouzaïa remplissait les critères d'une eau minérale (une eau thermale, une eau dont les eaux n'ont pas subi de transformations chimiques, une eau qui a des vertus curatives), une usine fut construite à proximité de la source. En 1967, ce fut la nationalisation de la Société nationale des eaux minérales algériennes (SNEMA), En 1973, un grand hangar fut construit au sein de l'usine. Quelque 10 ans après et grâce à l'apport financier du Groupe boissons d'Algérie (GBA), une deuxième chaîne de production fut lancée destinée aux sirops et aux sodas. La production allait bon train et l'usine semblait rayonner sur toute la région (et une partie du pays). Mais dès le début de la décennie noire, ce fut la décadence. Le fait que l'usine était située dans une zone relativement enclavée faisait que les clients ne s'y bousculaient plus par peur. D'ailleurs, au cours des années 1997 et 1998, l'usine fut la cible de 2 attaques terroristes à l'issue desquelles des camions et un important stock de matières premières furent détruits. Cette situation influa inévitablement sur le chiffre d'affaires de l'entreprise et ce n'est guère un hasard si au cours de l'année 1999 un déficit de 9 milliards de centimes a été enregistré. A partir de l'année 2000, le redressement de l'entreprise a été entamé. L'usine compte actuellement quelque 270 travailleurs, dont 255 permanents. L'usine produit annuellement quelque 40 millions de bouteilles, dont 80% sont réservées à l'eau minérale et 20% aux sodas et aux sirops. Les produits sont fabriqués selon les normes internationales. Quotidiennement, des contrôles (bactériologiques et physiologiques) sont effectués sous la houlette de trois ingénieurs spécialisés en la matière. La moyenne du chiffre d'affaires annuel tourne autour de 280 millions de dinars depuis 2001. Toutefois, il y a lieu de signaler que les problèmes sont légion, particulièrement celui inhérent à la vétusté des équipements. « Faute d'argent, nous ne pouvons pas acheter un matériel neuf. Certaines machines ont près de 30 ans d'âge. Nous avons sollicité les banques pour une éventuelle aide, en vain hélas ! », nous dira Yahia Chérif Farid, directeur de l'entreprise. Outre le problème relatif à la vétusté du matériel, notre interlocuteur s'attardera sur un phénomène qui nuit énormément à son entreprise : la concurrence déloyale. En effet, des sociétés utilisent les bouteilles de l'entreprise pour vendre des eaux gazéifiées à des prix dérisoires. « Beaucoup de privés vendent sans factures. Cela ne peut que favoriser le marché parallèle. Il faut que les citoyens fassent attention à ce qu'ils boivent », ajoutera le directeur de l'entreprise. Selon nos sources, des personnes ont creusé l'année dernière des forages aux alentours de l'usine et ont procédé à l'irrigation de leurs cultures à l'aide de l'eau minérale. En dépit du fait que les responsables de l'usine leur ont expliqué que cette irrigation pouvait nuire aux récoltes et en dépit du fait que les élus locaux ont été saisis, la situation n'a pas changé. A la veille de la signature des accords d'application avec l'Union européenne et l'OMC, il est plus que vital d'assainir l'environnement.

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