Les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires reprendront leur grève à partir du mois de février. Ils comptent boycotter les examens des différentes disciplines de médecine et initier des journées de grève cyclique chaque semaine. La décision a été prise lors du conseil national extraordinaire tenu hier à Alger. Les hospitalo-universitaires suspendent pour le moment leur mouvement de grève «par respect à la décision de justice qui a tranché sur l'illégalité du débrayage suite au dépôt de plainte de la part du ministère de la Santé», a affirmé Réda Djidjik, secrétaire général du Syndicat national des hospitalo-universitaires. Il dit être scandalisé par cette décision de justice et la démarche du ministère. «Au lieu de déposer une plainte contre la mafia du médicament, le ministère s'attaque à notre corporation qui ne demande que ses droits», s'indigne le syndicaliste. Les hospitalo-universitaires exigent la prise en charge de la pénurie de médicaments et la promulgation du régime indemnitaire tel qu'il a été négocié.
