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Brèves… Et autres nouvelles
Arts et lettres : les autres articles
Publié dans El Watan le 21 - 01 - 2012


CONSEILS EXPOS. Fins de séries
Deux expositions à Alger ne sont pas loin de fermer leurs portes. C'est le moment de les visiter avant leur décrochage. Si vous êtes modernes en gardant quand même le goût du figuratif, rendez-vous au Palais de la culture Moufdi Zakaria (Plateau des Anassers, Kouba) où se tient encore le 4e Salon d'Automne qui vous propose, jusqu'au 31 janvier, les œuvres de 61 artistes de tout le territoire national et de l'émigration. Si vous êtes contemporains et portés sur l'innovation et la découverte, alors c'est le Festival international d'art contemporain (Mama, 25, rue Larbi Ben Mhidi) qui mérite votre attention. Si vous aimez l'art pour l'art, allez aux deux. En hiver, les expos sont de bons plans de sortie.
CASABLANCA. Salon du livre
La capitale économique du Maroc prépare activement la dix-huitième édition du SIEL (Salon international de l'édition et du livre) qui se tiendra du 10 au 18 février 2012 dans les pavillons de l'Office des foires et expositions de Casablanca. A la différence, par exemple, du Salon international du livre d'Alger qui réserve ses stands aux éditeurs, cet événement annuel, organisé par le ministère de la Culture, concerne les acteurs nationaux et internationaux de plusieurs secteurs, liés directement ou indirectement au livre : édition, librairie, presse, diffusion, distribution, bibliothèques, photogravure, lithographie, matériel d'imprimerie, arts graphiques, papier, encres, reliure, matériel de documentation, publicité, micro édition électronique, édition et diffusion de produits multimédias. Avec une telle amplitude sectorielle, il n'est pas étonnant que 800 exposants se soient déjà inscrits à cette rencontre, un chiffre record obtenu en dépit d'un appel au boycott lancé par l'Association des éditeurs marocains qui accusent, selon le quotidien marocain, Le Matin (édition du 7 janvier 2012), le ministère de la Culture de ne pas avoir tenu ses engagements vis-à-vis de la profession.

CINéMA. Exotisme espagnol
Les films orientalistes du cinéma espagnol qui, lui aussi, a participé à l'exotisme européen par le film. Ce genre très populaire, qui a accompagné celui des péplums, a marqué la distribution jusque dans les années 1960. C'est ce que vous proposera l'Institut Cervantès dans un cycle à la Cinémathèque d'Alger, du 23 au 26 janvier 2012. Quatre longs métrages sont programmés dans ce petit cycle passionnant : La Chanson de Aïcha de Floriàn Rey (1939), Les Amants du désert de quatre réalisateurs (1957), L'Esclave du paradis de José Maria Ellorietta (1967) et Requiem pour Grenade de Vicente Escrivà (1990) qui se passe aux ultimes moments précédant la chute de cette dernière cité musulmane d'Andalousie. Cette manifestation est la première d'une programmation cinématographique soutenue de l'Institut.
MUSIQUE. Tir à l'AARC
L'Agence algérienne pour le rayonnement culturel a annoncé sa prochaine saison musicale intitulée «Des racines et des airs» pour souligner son contenu axé sur le rapport des musiques entre leur enracinement et leur migration. Durant tout le premier semestre 2012, quatre rendez-vous seront proposés, chacun étant composé de trois concerts donnés par des artistes et groupes différents sur une thématique particulière. Le premier rendez-vous (salle Ibn Zeydoun, 24 au 26 janvier), «Andalousie, Maghreb, terres d'accueil» proposera l'ex-leader de l'ONB, Aziz Sahmaoui et le groupe University of Gnawa, puis le grand guitariste Louis Winsberg (jazz et flamenco) et, enfin, le virtuose Calle Cerezo dans un spectacle de musique et de danse flamenco et indiennes. Les trois prochains rendez-vous porteront aussi sur des musiques issues de plusieurs patrimoines et interprétées de manière moderne. Un programme alléchant en perspective. Réservation : Centre de Doc. AARC, à l'entrée de Riadh El Feth.
DANSE. Nacera Belaza
La compagnie Nacera Belaza, propose aujourd'hui, à partir de 17 heures, une performance dansée au Mama, parmi les œuvres du Festival international d'art contemporain. Organisée en partenariat avec le musée et les services culturels de l'ambassade de France, cette performance de la chorégraphe et danseuse Nacera Belaza consistera en deux pièces en cours de création, programmées pour le prochain festival d'Avignon en France. A l'issue de la représentation, il est prévu une rencontre avec le public. Entrée libre.

MOULOUD FERAOUN. Cinquante ans en mars…
Né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel, l'écrivain algérien, Mouloud Feraoun, a été assassiné par un commando de l'OAS, le 15 mars 1962 à Ben Aknoun, à la veille de l'indépendance, avec cinq de ses collègues,. Pour marquer ce cinquantenaire, le directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), Hachi Slimane, a annoncé à l'APS qu'un colloque international lui sera consacré en mars prochain à Alger. Des universitaires algériens, maghrébins et européens se pencheront sur le parcours de l'écrivain, son œuvre, son action pédagogique et le contexte historique de l'époque. Mouloud Feraoun est l'auteur de romans marquants : Le fils du pauvre, La terre et le sang, Les chemins qui montent, ainsi que d'un journal écrit durant la guerre d'indépendance et d'un essai-recueil sur les poèmes de Si Mohand U M'hand.

Culture du métro. Etat stationnaire
Sauf erreur, depuis l'inauguration du métro d'Alger, aucune institution, entreprise, collectivité locale ou autre entité se trouvant sur sa ligne, n'a cru bon de mentionner sur ses imprimés, documents, cartes de visites ou sites Internet la station de métro la plus proche de son adresse. Est-ce un effet de lassitude dû au retard immense de son chantier ? Est-ce parce qu'elles craignent qu'on ne leur rende visite plus facilement ? Est-ce une question de culture urbaine ? En tout cas, à ce jour, seul l'Institut français (ex-CCF) a pris la peine de noter la plus proche station sur ses documents d'information.

PARIS. Benanteur toujours lumineux
Parmi les pionniers de l'art moderne algérien, Abdallah Benanteur est né en 1931 à Mostaganem. Son père était enseignant, imam et passionné de poésie arabe classique et de mystique soufie et son oncle, membre d'un orchestre de musique andalouse. «Un peintre ne naît pas de rien», affirme l'artiste. Après l'Ecole des beaux-arts d'Oran, il s'installe à Paris en 1953. Ses œuvres lui valent une grande notoriété, notamment auprès des musées et des collectionneurs.
Typographe, maquettiste et graveur de génie, il a créé plus de 1000 livres (souvent uniques) qu'il conçoit et réalise entièrement à la main. Ses toiles, entre abstraction et figuration, sont «transparentes, irisées de couleurs multiples». Benanteur, un itinéraire de 1957 à 2011. Galerie Claude Lemand, 6 rue Littré, Paris, 75006. Du 19 janvier au 25 février 2012.

EXPO ICI. Algérie-Italie
Pour retracer 50 ans d'amitié entre les deux pays, l'ambassade d'Italie et l'Institut culturel italien d'Alger, en collaboration avec le journal El Moudjahid, présentent une exposition de photos reflétant diverses époques et aspects de cette relation. La manifestation s'inscrit dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire de l'Unité italienne et du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. A partir de demain et jusqu'au 5 février 2012, à l'ICI, 4 bis rue Yahia Mazouni, El Biar, Alger.

Prix littéraires français : prestige et voltige
Relevé sur le site Slate.fr, un article passionnant sur l'effet financier des prix littéraires en France. On y apprend que certains prix, pourtant prestigieux, ne sont pas de «bonnes affaires» pour leurs auteurs et éditeurs. A souligner, cette note en fin d'article sur le rapport d'activité 2004 du service central de prévention de la corruption : «Il est difficile de faire la part des choses entre les membres des jurys, généralement tous auteurs d'œuvres littéraires, et les maisons qui les éditent. Il y a là un risque évident de conflits d'intérêts. Or, les conditions dans lesquelles sont recrutés, voire cooptés, les jurés, souvent désignés à vie, sont peu claires, ce qui les rend a priori suspectes (…). Quant au choix qui est effectué par les jurys, il ne manque pas de laisser perplexe, certaines maisons d'édition paraissant monopoliser, directement ou indirectement, les prix au détriment des autres, jamais ou rarement récompensées, sauf peut-être épisodiquement pour détourner l'attention.» Il est reconnu en tout cas que le système français des prix littéraires est l'un des moins transparents au monde.


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