Près de 200 travailleurs contractuels de la Société de maintenance industrielle et fours (SMIF), une filiale appartenant à la cimenterie de Sour El Ghozlane, ont observé hier, un arrêt de travail, suivi d'un sit-in devant le siège de l'administration pour exiger leur titularisation dans leurs postes. Les protestataires affirment que cette démarche est un ultime recours, après avoir consommé, confirment-ils, toutes les voies du dialogue avec l'administration. Notons que la SMIF compte, selon les protestataires, un effectif dépassant les 200 employés, dont la majorité sont des contractuels. Ces derniers, composés de techniciens supérieurs et d'ouvriers, réclament «la fin du statut précaire de leurs emplois à titre de contrat». «Nous exigeons des contrats à durée indéterminée (CDI) et pas d'un contrat de 2 mois», disent-ils. Et de s'interroger : «Comment expliquer qu'il existe même parmi nous, des travailleurs qui sont sortis en retraite et ce après avoir passé toute leur carrière au sein de la SMIF en tant que contractuels. C'est de la hogra, il y a des postes vacants au sein de la cimenterie, ils doivent nous titulariser.» Le DG de la cimenterie, M. Rezzagui Hassane, nouvellement installé a déclaré que ce problème ne relève pas de la cimenterie mais des prérogatives de la société de maintenance industrielle et des fours (MIF).
