Les grévistes déplorent notamment la «négative» conduite des responsables administratifs, la bureaucratie et le rejet de toutes les revendications des organisations estudiantines. Hier matin, le centre universitaire d'Aïn Témouchent (CUAT) était paralysé par une grève générale des étudiants à l'appel des trois organisations estudiantines qui y activent (UNEA, UNJA et AREN). Ils étaient tous massés devant l'entrée du CUAT. Leurs revendications et leurs griefs, au nombre de dix, déplorent en premier lieu la «négative» conduite des responsables administratifs, la bureaucratie, la provocation et le rejet de toutes les revendications des organisations estudiantines, ceci, estiment-ils, afin de les minorer. Ils dénoncent la fermeture au dialogue, les comportements «outranciers» de la part de certains responsables dès qu'il est question des organisations estudiantines, le refus de la participation et la non-consultation des étudiants dans la détermination des filières en master. Revendications Les étudiants pointent du doigt également le déficit en équipements des laboratoires et des moyens didactiques, l'absence d'un cybercafé, le non-versement d'un pécule lors des stages, l'inexistence de clubs à caractères scientifique, sportif et de loisirs et le défaut de transparence dans la prise de décision. Enfin, les grévistes réclament l'uniformisation de la notation par la définition d'un barème pour ce qui est du contrôle continu, la reconsidération de la moyenne de passage ainsi que l'information sur les conditions d'accès au master. Pour sa part le directeur du CUAT regrette la sortie des organisations estudiantines alors que, contrairement à ce qu'elles affirment, «un dialogue avait été engagé avec elles la semaine écoulée et qu'il s'était achevé par la satisfaction de tous». Ce qui, selon notre interlocuteur, a tout remis en cause, c'est un malheureux incident du à un malentendu: Le secrétaire général du CUAT, ayant découvert un imam officiant lors de la célébration du 8 mars, l'avait fait sortir croyant qu'il donnait une communication alors qu'il n'était là que pour prononcer la fatiha.
