Le centre d'enfouissement technique s'affaisse Après quelques mois à peine de sa mise en service, le centre d'enfouissement technique (CET) de la localité de Zerzour, au sud-est de la ville d'El Milia, est endommagé par un affaissement de terrain qui a scindé en deux parties l'infrastructure, censée régler définitivement l'épineux problème du traitement des ordures. Des riverains se sont d'ailleurs plaints de l'impraticabilité de la route menant à Dardar qui a subi les mêmes dommages à cause de cet affaissement. Un élu de l'APW, chargé du dossier de l'environnement, a indiqué que des tests techniques vont être effectués pour tenter de trouver les solutions appropriées à fin de juguler le problème. Il va sans dire que la mise en service de ce centre, l'automne dernier, n'a jamais réglé le problème des déchets ménagers dans la ville d'El Milia. La situation a davantage empiré, l'espace urbain n'ayant guère été nettoyé. Le manque d'engins et l'absence d'un plan de ramassage des ordures ont compliqué la tâche des services d'hygiène qui n'arrivent toujours pas à trouver de remède à ce fléau. Amor Z.
Des immeubles menacés d'effondrement à la cité Tabriht
La liste des blocs fissurés, mis hors service, à la cité de Tabtriht, un groupement d'habitation bâti sur un terrain accidenté et instable, s'est encore allongée à la faveur de la décision d'évacuation de 18 locataires du bloc 41. Cette mesure, qui porte à 10 le nombre de blocs évacués, a été prise pour mettre les locataires à l'abri d'un effondrement de la bâtisse, jugé imminent. Or, les habitants ont refusé d'être relogés dans un nouveau bloc, situé non loin de là, mais dépourvu, estime-t-on, de certaines commodités. «Il n'y a pas de route, on ne peut même pas transporter nos affaires pour accéder au nouveau bloc», indique l'un d'eux. Jeudi dernier, sur décision prise dans le cadre de l'urgence, les autorités se sont déplacées sur les lieux pour procéder à l'évacuation des habitants concernés qui ont réservé une fin de non-recevoir à cette démarche, arguant du fait que le bloc proposé pour leur relogement se trouve dans une cité non aménagée. Le nombre de logements abandonnés dans cette cité, à cause de ce phénomène de fissures qui ne cesse de s'étendre à d'autres blocs, a atteint 176, si l'on compte 30 autres appartements des blocs 14 et 15, lesquels n'ont même pas été occupés par crainte de leur écroulement. Tous ces appartements ne sont plus que des carcasses qui ne servent plus à rien dans un contexte où la crise de logement fait rage dans à El Milia. Des citoyens, faute d'abri décent, sont hébergés dans des caves et des garages. Ils ont vainement attendu l'attribution des logements qui servent actuellement de solution de rechange pour reloger les locataires des blocs fissurés. Depuis plusieurs années déjà, la ville ne vit que sur les rebondissements de cette affaire qui n'a fait qu'aggraver les choses. «Au lieu de mettre ces appartements à la disposition des nouveaux demandeurs de logements, voilà qu'on les distribue à ceux qui ont déjà été logés. A qui la faute de cette aberration et qui paye la facture de ce scandale ?» s'interrogent certains. D'autres voix exigent même l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités dans cette affaire qui a privé de ces logements les citoyens qui revendiquent leur droit à un toit. Les commissions techniques qui se sont déplacées sur les lieux ont conclu à une instabilité du sol sur lequel les blocs en question ont été construits. L'OPGI a lancé une opération de stabilisation du terrain, mais beaucoup en remettent en cause l'efficacité de par la gravité de la situation. Des avis techniques décrètent le pire et prévoient, à terme, l'effondrement de tous les blocs de cette cité de près d'un millier de logements. Un vrai scandale dans cette ville où il est presque impossible de trouver un logement décent ! Zouikri A.
La rénovation du réseau d'AEP décriée Dans une requête adressée aux responsables de la wilaya, dont une copie nous a été transmise, les habitants de la localité de Lahouat, représentés par l'association de quartier EL Amel, dénoncent la manière avec laquelle le réseau AEP a été rénové. Selon les plaignants, cette localité a bénéficié de ce projet pour mettre un terme au problème des fuites d'eau qui a très souvent été à l'origine de longues coupures du précieux liquide. Or, déplorent les signataires de la requête, ce projet n'a concerné en fin de compte que la rénovation de la conduite principale et son raccordement avec l'ancien réseau. «Nous sommes surpris de constater que les initiateurs de ce projet ont rénové uniquement la conduite traversant le chemin de wilaya pour la raccorder avec les réseaux vétustes qui eux n'ont pas fait l'objet de rénovation», écrivent-ils. Selon eux, cette manière de faire n'est pas de nature à régler les difficultés d'alimentation en eau potable. Ils regrettent que ce projet tant attendu n'ait pas tenu compte des doléances exprimées, ce qui n'a fait qu'aggraver la souffrance des habitants. Ces derniers constatent que les essais préliminaires pour la réception définitive du projet, opérés au début du mois en cours, et la non-rénovation des conduites secondaires ont provoqué de grandes déperditions d'eau sans que les foyers soient alimentés. En dernier lieu, les plaignants lancent un appel aux responsables concernés pour qu'ils interviennent et amènent les initiateurs de ce projet à prendre en charge la rénovation des réseaux vétustes et la mise en place de nouvelles conduites à même de répondre aux besoins des populations de cette localité. Z. A.
Plusieurs quartiers sans eau Plusieurs quartiers de la ville d'El Milia sont privés d'eau depuis deux semaines. A l'origine de cette rupture, un glissement de terrain qui a endommagé la conduite de refoulement alimentant le château d'eau de la route de contournement reliant les RN 27 et 43. D'après des sources à l'ADE, les tentatives de réparation du réseau se sont avérées vaines. La panne du réseau concerne, a-t-on fait savoir, une conduite en fonte qui n'a pas résisté à un mouvement brusque du sol. Selon les estimations de l'ADE, 2500 abonnés sont en manque d'eau à cause de cette panne. Les services de l'hydraulique vont devoir intervenir pour prendre en charge la remise en état de la conduite endommagée. Djihane Z.
