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Salafistes tunisiens : Une épine dans le pied de la deuxième République
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Publié dans El Watan le 18 - 04 - 2012

Le 9 septembre 2001, Ahmad Shah Massoud, commandant du Front uni islamique et national en Afghanistan, est assassiné par le régime des talibans.
Les auteurs de l'attentat suicide étaient des Tunisiens employés par Ben Laden. Jusqu'au 14 janvier 2011, les djihadistes tunisiens se sont illustrés en activant dans des groupes affiliés à Al Qaîda partout sauf en Tunisie. La révolution leur a donné cependant droit de cité, et salafistes djihadistes, comme quiétistes, sortent enfin de l'ombre pour occuper la rue et les manchettes tunisiennes. La dernière sortie en date fut le 25 mars dernier. Des milliers de fous d'Allah en costume taliban, brandissant la bannière noire, firent irruption sur l'avenue Bourguiba, exigeant l'application de la charia et l'instauration du califat. Avant de quitter les lieux, ils s'attaquèrent à des artistes venus prendre part à un événement culturel au théâtre municipal.
Ce n'est pas la première fois que les salafistes tunisiens prennent pour cibles des artistes, des intellectuels ou des journalistes. D'ailleurs, la chaîne Nessma TV et le quotidien Le Maghreb ont été violemment attaqués à cause de leurs positions anti-islamistes. L'université est tout aussi sujette à des troubles causés par des étudiants appartenant à ce courant. Le ministre de l'Intérieur, Ali Laârayedh, a reconnu, deux semaines après l'incursion terroriste de Bir Ali Benkhelifa à Sfax, l'existence de groupuscules terroristes qui coordonnent avec l'AQMI et qui tentent de créer une succursale tunisienne. Sur l'avenue de Paris, la mosquée El Fat'h prend de plus en plus une réputation salafiste.
La barrière murale qui sépare la rue de la cour de l'établissement est squattée tout au long par des hommes en costume salafiste (barbe longue, moustache rasée, kamis et pantalon ¾ en noir, blanc ou gris), qui vendent à l'étalage vêtements conformes à leur idéologie et ouvrages de propagande salafiste, importés d'Arabie Saoudite, du Pakistan et de l'Afghanistan. En quelques mois, beaucoup d'habitués de la mosquée ont dû changer de lieu de prière au profit de nouveaux-venus, sortis de la clandestinité forcée par Ben Ali, et contents de s'afficher ostensiblement dans l'une de leurs mosquées préférées. Ici, les langues se sont déliées et le discours extrémiste a repris ses droits.
D'autres mosquées, notamment dans les quartiers populaires de la banlieue tunisoise, Haï At'tadhamoun et Douar el Hichar, sont désormais sous contrôle des salafistes qui y diffusent leur idéologie. Les salafistes profitent de deux facteurs, affirme le journaliste Zied Krichene. Primo, le fait qu'Ennahda diffère la naissance de l'Etat islamique et secundo, pour lui, le score des salafistes égyptiens (25%) n'est pas passé inaperçu, il leur donne de l'appétit et leur fait croire qu'ils peuvent réussir la même victoire électorale, même s'ils ne sont pas encore décidés à entrer dans le jeu politique, en dépit de l'offre faite par Ali Laârayedh de leur permettre de fonder un parti.


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