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Université de Bouira : colloque international sur l'enseignement de tamazight
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Publié dans El Watan le 21 - 04 - 2012

Plus d'une vingtaine d'universitaires ont participé à cette rencontre scientifique pour faire le point sur l'enseignement de la langue amazighe.
L'enseignement de la langue amazighe a été le thème de deux journées de débat et de réflexion, lors d'un colloque international tenu les 18 et 19 avril, à l'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. Le département de la langue et culture amazighes, organisateur de l'événement, a invité 23 enseignants chercheurs, venus du Maroc et de France, entre autres. Plus d'une vingtaine de communications ont été présentées durant les deux jours qu'a duré la rencontre, où l'enseignement de la langue amazighe dans les universités algériennes et étrangères a été passé en revue. Les débats se sont axés également sur la problématique de la graphie et la standardisation de la grammaire.
Quant aux objectifs attendus de cette manifestation scientifique, M.Djellaoui Mohamed, président du colloque, estime que «cette rencontre a eu lieu pour faire un état des lieux des carences et des insuffisances qui concernent l'enseignement de la langue amazighe dans les universités, et particulièrement algériennes». Ainsi, plusieurs universitaires ont eu à se contenter de ce stade qu'a atteint l'Amazighe, notamment en Algérie et au Maroc.
À noter qu'au Maroc, tamazight est devenue une langue officielle depuis juillet 2011. Cependant, ces acquis demeurent insuffisants. Un long chemin reste à parcourir. «En Algérie, il n'existe pas un projet ou un programme digne de ce nom pour l'enseignement de la langue amazighe», a souligné le professeur Kamel Nait-Zerrad de l'Inalco. À la fin des travaux, les participants au colloque se sont mis d'accord sur un nombre de propositions qui assureraient, à l'avenir, un enseignement de qualité pour la langue amazighe à l'université.
Les universitaires ont proposé l'unification de la terminologie de l'enseignement et la création des commissions de terminologie qui dépendront d'un centre d'aménagement linguistique.
Ainsi, ils ont insisté sur le fait d'accélérer la procédure d'approbation de la création de l'académie berbère, la création de nouveaux départements de tamazight à travers les universités du pays et d'ériger en instituts tous les départements de langue amazighe existants, etc. Quant à l'avenir de la langue, Fouad Saa, enseignant à l'université Sais Fès (Maroc), dira.
«Ce sont les locuteurs qui continuent de parler leur langue dans la maison, la rue, les institutions, qui maintiennent la vie de la langue. La langue amazighe qui était marginalisée, actuellement devient soit officielle ou nationale. Elle est intégrée dans l'enseignement, les médias, etc. Il faudrait du temps pour qu'elle soit une langue standard, langue savante pourquoi pas, avec laquelle on peut enseigner les sciences», estime M. Saa Fouad.


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