Alors que la ville de Sétif manque cruellement de vespasiennes où les gens peuvent se soulager sans avoir à toucher à l'hygiène publique, à la salubrité de la ville, les toilettes construites à coups de millions de dinars, dans différents coins de la ville, sont fermées depuis des mois. Cette situation qui n'offusque personne a transformé ces espaces en dépotoir. Pour l'illustration, le cas des vespasiennes du boulevard Cheikh Laifa près des remparts, est édifiant. La fermeture de l'endroit pénalise beaucoup les citoyens pris d'un besoin naturel urgent. «A quoi servent donc ces lieux s'ils ne répondent plus au but pour lequel ils ont été construits ?» s'intérroge un citoyen qui a pris contact avec nos bureaux. «La fermeture de ces vespasiennes incommode davantage les gens de passage et la gente féminine, qui ne peut accéder aux cafés dont les toilettes sont fermées sous le vain prétexte du manque d'eau. Cette situation désobligeante pousse les gens à souiller les murs, transformés en vespassiennes à ciel ouvert. Un tel problème porte un sacré coup à l'hygiène de la cité. J'éspère que les locataires de l'hotel de ville prendront en considération ce probleme. Laissez-moi vous dire que je vous contacte car vous faites de l'information de proximité votre cheval de bataille», précise notre interlocuteur qui attend une réaction des responsables concernés.