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Peut-on faire confiance au prochain Parlement ?
Contributions : les autres articles

Si les élections servent à quelque chose, ils les auraient depuis longtemps supprimées» (Coluche). «Les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient» (J. Chirac).
Désormais, les arracheurs de dents n'ont plus le monopole du mensonge, car je me suis laissé dire qu'on peut aussi mentir comme un politicard en pleine campagne électorale. Si l'action des premiers s'inscrit dans le cadre d'un mensonge pieux, afin de rendre service, les agissements des seconds ne peuvent entrer dans cette catégorie, tant leurs boniments sont des moyens de tromperie ayant pour but de décrocher un siège au sein d'une assemblée élue. Pour ce faire, certains candidats n'hésitent pas à dénaturer la réalité des choses, réalité du pays, de leur parti ou celle de leurs concurrents, en s'appropriant parfois des vertus et des pouvoirs surnaturels dans le but d'épater leurs potentiels électeurs. De tous les mandats soumis au suffrage populaire, les sièges des deux chambres demeurent les plus convoités, eu égard aux avantages qu'ils procurent, dont notamment :
- l'immunité contre toute poursuite judiciaire ;
- l'enrichissement rapide grâce à des salaires mirobolants ;
- l'absence de responsabilités liées à l'exercice dé la fonction ;
- la notoriété même factice ;
- des avantages socio-matériels multiples, etc.
Ce qui justifie pour certains l'accomplissement de grands sacrifices, allant parfois à l'encontre de la décence et de la dignité humaine. A ce sujet, de nombreux journaux ont rapporté que plusieurs prétendus candidats aux prochaines élections parlementaires ont pleurniché comme des mômes, parce que leurs noms n'ont pas été retenus par leurs formations politiques respectives, alors que d'autres ont carrément changé de bord, reniant ainsi toutes les convictions qu'ils ont formulées lors de leur activité partisane, mettant ainsi en application la citation de N. Bonaparte : «L'absurdité n'est pas un obstacle en politique.» Ce qui fait le jeu du pouvoir qui a œuvré pour la clochardisation de la vie politique par l'avilissement des hommes intègres et l'embellissement de ceux qui ne le sont pas ! Que nous offre notre paysage politique comme alternative où sévit un climat parmi les plus arides sur le plan de la démocratie et des libertés et où tous les moyens sont bons pour marauder les voix de nos pauvres électeurs ?
1- Les deux «grands partis, le FLN et le RND, qui estiment que leur éternelle légitimité a été acquise après avoir mené, une guerre de libération pour les premiers, et pour les seconds une guerre contre le terrorisme, ce qui a consolidé leur ancrage dans toutes les institutions de l'Etat qu'ils n'ont d'ailleurs jamais quitté depuis l'indépendance. Ils sont de ce fait les principaux responsables des échecs successifs qui ont jalonné la marche de notre pays pour le développement et la prospérité. On ne peut leur pardonner la situation (tous secteurs confondus) dans la quelle se trouve actuellement l'Algérie.
2- Les partis islamistes, qui, vraisemblablement, ne constituent pas une mouvance univoque, tant les intérêts des uns et des autres divergent d'une manière lamentable. Ces formations omniprésentes et «ubiquitaires» ont initialement donné de l'espoir à l'ensemble de la population comme force active de l'opposition qui œuvre pour l'amélioration de leurs conditions de vie. Ils ont désespérément failli à leurs responsabilités et en manque d'inspiration et de clairvoyance, ils ont voulu prendre un raccourci pour accéder au pouvoir, par la lutte armée pour certains, et par le ralliement sans conditions au pouvoir pour d'autres. Suite à cela, le constat est simple à établir : les islamistes algériens sont des hommes comme les autres, ils peuvent être avides, cupides et archiphiles (assoiffés de pouvoir). Désormais, ils ne doivent leur salut qu'à la mobilisation de leurs militants, qui sont continuellement prédisposés à une activité de propagande intense.
3- Les partis qui se disent d'obédience démocratique, dont les chefs de file sont incontestablement le FFS, le RCD, et à un degré moindre le MDS, qui est le principal rescapé du courant communiste algérien. Il est, de ce fait, en inadéquation avec la démocratie du fait que le communisme est une pensée hermétique et liberticide. On ne peut nier le fait que le FFS et le RCD soient une véritable force d'opposition, situation qu'ils ont acquise à la suite de luttes incessantes pour la liberté et la cause amazighe. Néanmoins, leur position ambiguë, qui frôle parfois l'hostilité à l'égard de la religion, n'a pas permis l'élargissement de leur base militante. Par ailleurs, certaines prises de décision, comme celles du FFS qui a décidé de prendre part aux prochaines législatives sans aucune garantie de transparence, nous laisse perplexes quant aux véritables motivations de cette participation, d'autant plus que les responsables de ce parti n'ont pas jugé utile de nous informer sur les raisons de leur choix à moins que les voies de Da Lhocine soient impénétrables ! Il convient, par ailleurs, de signaler que les relations exécrables qui lient le RCD et le FFS les ont fortement fragilisés, mettant en cause leur conception de la démocratie.
4. Pour ce qui reste, il s'agit pour la plupart d'OPNI (Organisme politique non identifié), on ne connaît pas leurs programmes ni les circonstances de leur apparition. Ils vont, selon toute vraisemblance, disparaître après le rendez-vous électoral, à moins que, dans une logique de défi, certains d'entre eux persistent dans l'exercice de la politique en élaborant de vrais programmes, tout en se rapprochant de leurs concitoyens, afin de véhiculer leurs aspirations pour le changement et canaliser leurs espoirs pour une vie meilleure.
On ne peut cependant nier le fait que certains candidats, toutes formations confondues, soient animés d'une bonne volonté pour remplir convenablement leur mission, sauf que la conjoncture actuelle est malheureusement inappropriée pour qu'ils soient véritablement efficaces. Enfin, que faire devant cette ambiance politique déprimante ? Quelle attitude doit-on observer à l'approche du prochain scrutin ?
En ce qui me concerne, l'abstention me paraît le comportement le plus judicieux, compte tenu du fait que les deux institutions législatives sont restées en berne durant la durée de leurs mandats respectifs. Elles ont raté plusieurs rendez-vous historiques pour s'affirmer et se ranger aux côtés de ceux qui les ont élues. Au lieu de cela, elles ont préféré faire de la sous- traitance pour un pouvoir exécutif en carence de légitimité. Par ailleurs, je suis réconforté dans l'idée que le pouvoir est tellement arrogant qu'il ne remarquera pas mon absence. Pour nos compatriotes qui ont décidé d'aller voter, je porte à leur connaissance le conseil de F. Roosvelt qui préconise de voter pour le candidat qui donne le minimum de promesses électorales parce que c'est celui qui vous décevra le moins.


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