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Evocation de Boulifa
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2006

A une époque où missionnaires, militaires et scientifiques français déversaient en rangs serrés un déluge d'études sur « L'indigène nord-africain », Amar Saïd Boulifa, né en 1861 à Adeni, près de Larbaâ Nath Irathen, se devait « à l'engagement pour témoigner de son temps et de son peuple ».
Donnant le change aux textes et thèses « approximatifs ou de mauvaise foi » du savant en conquête qui présentait la population kabyle comme celle qui « asservissait et minorait la femme, dépourvue d'une économie structurée et au mode de gestion tribal et archaïque », « le premier historiographe autochtone de l'Algérie a pu dépasser, par son œuvre multiple, le relativisme ambiant pour aller vers la constatation de l'évolution de la mentalité de l'individu en tant que membre de l'humanité », soutient M. Kacimi, historien et chercheur à l'université d'Alger, lors du colloque organisé le week-end dernier à Tizi Ouzou sur « La vie et l'œuvre de Boulifa ». Se référant au livre de Boulifa paru en 1925, Djurdjura à travers l'histoire, de l'antiquité jusqu'à 1830, l'orateur a souligné « le rattachement du berbère à sa terre et à l'humanité, son combat pour la démocratie et l'indépendance vis-à-vis du colonisateur et contre l'injustice, la tyrannie et le despotisme ». Une quête identitaire précoce qui a « conduit l'historien archéologue à la découverte des stèles à inscription libyque antique à Ifigha et Souamaâ ». Sans complaisance, « Boulifa a néanmoins mis en relief les éléments néfastes ayant conduit à la chute du royaume de Koukou, les luttes intestines et l'autodestruction. Cela a compromis, d'après lui, l'avènement d'un Etat-nation », note M. Kacimi. Au long des quatre communications faites lors de ces journées d'étude face à un public avide de découvrir « ce pionnier de la quête identitaire », les intervenants n'ont eu de cesse d'appeler la communauté universitaire à se pencher sur l'œuvre de ce pédagogue prolifique, mais méconnu et ignoré. Pour M. Chemakh, enseignant à l'université de Tizi Ouzou, « Boulifa était ignoré car ses positions dérangeaient. Il était en rupture vis-à-vis et de sa société et de l'ordre idéologique colonialiste ». « Issu de l'école et de l'université françaises, il (Boulifa) a eu la maîtrise des concepts occidentaux pour opérer une rupture avec les élucubrations colonialistes par lesquelles l'on justifiait la domination », précise l'orateur.

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