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Sinistrés du séisme de 2003 à Tizi Ouzou : 9 ans dans des hangars
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Publié dans El Watan le 24 - 05 - 2012

Les promesses de relogement des familles sinistrées sont restées sans lendemain.
Une trentaine de familles sinistrées lors du séisme de mai 2003, continuent, neuf ans après, de souffrir les affres cycliques du froid en hiver et de la fournaise en été, sous les toitures en zinc des hangars de l'ENIEM, situés à la sortie est de la ville de Tizi Ouzou. Avant la catastrophe naturelle du 21 mai 2003, ces familles étaient locatrices auprès de propriétaires de maisons dans la haute ville de Tizi Ouzou. Au lendemain du séisme, elles ont été priées par leurs logeurs de quitter les lieux au motif de restaurer les biens endommagés.
Les autorités locales n'avaient pas alors de solution de relogement. Elles leur ont attribué des tentes en les rassemblant à l'intérieur du parc de l'Entreprise ENIEM, à la sortie du chef-lieu de wilaya.
Au fil des ans, des enfants y ont vu le jour, alors que d'autres, atteints de maladies, ainsi que des personnes âgées, y sont décédés, indiquent des chefs de familles vivant dans un désarroi sans pareil, se sentant laissés à leur sort. Pour cause, «toutes les promesses avancées par les pouvoirs publics de nous reloger, notamment celles des représentants de la daïra de Tizi Ouzou qui se sont présentés sur les lieux en 2008 pour nous recenser, semblent être des paroles en l'air», dira un des chefs de ces familles sinistrées. Ces dernières souffrent aussi des conditions de vie intenables pour leurs enfants, notamment des moustiques et autres bêtes errantes fréquentant la décharge à proximité des hangars.
«Nous sommes obligés de brûler ces déchets, car les éboueurs de la commune ne passent que rarement pour les ramasser», dira une mère de plusieurs enfants scolarisés dans la ville de Tizi Ouzou. De plus, ajoute-t-elle, «je ne dors quasiment pas la nuit, vu que les entrées de ces hangars restent constamment ouvertes, alors qu'à l'intérieur, les tentes sont complètement usées, en lambeaux pour certaines, ou rafistolées avec des bâches en plastique». «Nous nous inquiétons d'éventuels incendies, mais surtout pour nos enfants que nous ne laissons jamais traîner dehors dès qu'ils rentrent de l'école», feront remarquer deux mères de familles dont les époux travaillent durement avec de modestes revenus qui ne leur permettent pas de louer chez des propriétaires privés.
Ces familles interpellent les autorités à les tirer de ce calvaire qui les consume hiver comme été. «Il y a eu des enfants nés ici puis décédés à cause de maladies, d'autres sont handicapés. Il y a aussi des parents ayant plusieurs garçons et filles adultes, contraints de dormir dans une tente commune et une promiscuité difficile», ajoute une mère, handicapée à la suite d'une chute sur les lieux. Ces familles demandent «à être relogées même dans des habitations non finies. Nous n'avons ni terre, ni où aller, ni de familles en mesure de nous loger».
Lors des fortes intempéries d'avril dernier, la plupart des tentes ont été inondées et les occupants ont enregistré d'énormes pertes en literie, lingerie et autres effets vestimentaires.
Le relogement de ces familles sinistrées, en grande difficulté, est une véritable urgence qui interpelle les autorités locales et centrales.


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