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Un docu retrace la vie de la militante Raymonde Peschard
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Publié dans El Watan le 25 - 05 - 2012

Rien ne prédisposait Raymonde Peschard à mourir en martyr pour la cause algérienne. Pourtant, l'assistante sociale, engagée aux côtés du FLN pendant la guerre de Libération, est tombée au champ d'honneur le 27 novembre 1957 lors d'une embuscade. Le réalisateur François Demerliac lui consacre un documentaire, Qu'est devenue Taous, de son nom de guerre.
A travers le parcours de Raymonde Peschard, militante FLN pendant la guerre de Libération, François Demerliac, le réalisateur de Maurice Audin, la disparition, espère avant tout «faire tomber des a priori sur l'image de la femme objet cachée sous son voile, véhiculée en France, qui ne me paraît pas correspondre à la vérité, mais qui est utilisé à des fins politiques pour parler de la menace islamiste, et entretenir une confusion plus ou moins habilement orchestrée. Et puis peut-être en Algérie, contribuer à répondre à la soif que je ressens chez les jeunes Algériens, de connaître leur histoire». Que ce soit à travers le réseau des poseuses de bombe, des infirmières ou encore au maquis, Taous, comme ses compagnons de guerre la surnommaient, était de ces femmes engagées corps et âme pour la cause nationale.
Née le 15 septembre 1927 à Saint-Eugène (Alger), elle a vécu une grande partie de sa vie à Constantine auprès de son oncle qui l'a recueillie à 5 ans après la mort de sa mère. Syndicaliste engagé, celui-ci lui a inculqué les bases de son «positionnement politique», raconte le réalisateur. Mais ce sont les événements de mai 1945 qu'elle a vécus de près et qui l'ont marquée qui la décideront à s'engager entièrement. «D'origine pied-noir, elle venait d'un milieu qui aurait pu la pousser du côté des colonisateurs, mais en contact avec la population algérienne, elle s'est retrouvée intellectuellement plus proche des colonisés», souligne le réalisateur.
Le travail qu'exige une telle entreprise n'est pas une mince affaire. «Le problème du militantisme, particulièrement à cette époque, c'est qu'il était clandestin. Sa famille proche n'avait pas connaissance de ses activités, alors il est très difficile, cinquante ans plus tard, de trouver des personnes qui peuvent dire très précisément ce qu'elle a fait.» Mais au gré des rencontres et des témoignages, le portrait de Raymonde se précise. La militante avait participé à des actions de communication et de renseignement. Selon certaines informations, il est même possible qu'elle ait participé à des attentats. Dans Qu'est devenue Taous ?, en cours de repérages, François Demerliac questionne les différents formes de combat et de soutien des femmes pendant le guerre de Libération et l'évolution de leur situation après l'indépendance.
Le réalisateur constate qu'«il n'y a pas nécessairement de clivage, homme/femme qui met la femme dans une situation inférieure», mais il s'interroge «en tant qu'observateur distant sur le code de la famille qui est une énigme pour moi. Les femmes ont été actives pendant la guerre de Libération et ont pris des risques. Quand on a un code de la famille qui considère les comme des mineurs, quelque chose de ne va pas. On en a discuté avec Louisette Ighilahriz, confie-t-il. Alors qu'elle a combattu pour la liberté de son pays, elle se retrouve dépendante de son petit-fils dont le seul avantage qu'il a sur elle est d'être un garçon…»


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