La fédération des chauffeurs de taxi de la wilaya d'Alger annonce la tenue de rassemblements chaque lundi l Entre autres revendications, la réactivation de la commission technique, la révision de la tarification et l'effacement des dettes... La fédération des chauffeurs de taxi de la wilaya d'Alger, affiliée à l'Union nationale algérienne des transporteurs (UNAT), annonce la tenue de rassemblements hebdomadaires devant le siège de la wilaya, à compter du 13 juin prochain. «Nous avons le regret d'annoncer la tenue, chaque lundi, de rassemblements devant le siège de la wilaya, de 8h à 10h30. Cette action symbolique est motivée par le refus des services de la direction des transports d'ouvrir un dialogue avec les représentants des chauffeurs autour des revendications contenues dans les différentes correspondances adressées au directeur de la wilaya, les 4 avril et 3 mai», signale un communiqué de la fédération des chauffeurs de taxi de la wilaya, rendu public hier, et dont El Watan détient une copie. Les syndicalistes regrettent la sourde oreille de la direction à laquelle les mêmes revendications sont soumises à chaque mouvement de protestation, mais sans «résultat probant». Les représentants des chauffeurs de taxi ont réclamé la réactivation des commissions dont les réunions ne sont toujours pas régulières : la convocation de la commission technique de wilaya, comme stipulé dans l'arrêté du 8 août 1993 réglementant le transport effectué par taxi. «La commission technique de wilaya, composée des représentants des chauffeurs et de ceux de la direction des transports et des services de sécurité, doit se réunir tous les trois mois. Si par miracle elle est convoquée par le directeur des transports, c'est pour discuter uniquement des problèmes des chauffeurs de taxi interwilayas. Les autres catégories sont oubliées. L'article 38 stipule pourtant que la commission technique de wilaya formule des avis au wali sur l'application des dispositions réglementaires régissant l'activité, et d'une façon générale, sur toutes les questions se rapportant aux taxis dans la wilaya (organisation, fonctionnement, discipline). Le directeur des transports n'en fait qu'à sa tête», regrette Gougam Mustapha, président de la fédération des chauffeurs de taxi de la wilaya d'Alger et ancien membre du bureau des chauffeurs de taxi de l'UGCAA.Autres revendications récurrentes : la révision des tarifs bloqués depuis 9 ans, mais aussi une amnistie fiscale. «Nous avons toujours réclamé une amnistie fiscale. Nous y tenons toujours. Les dettes impayées des chauffeurs de taxi remontent à l'année 1993. Nous appelons les services des impôts à ouvrir un dialogue pour régler le problème des dettes calculées abusivement», signale le président de la fédération. Les représentants des chauffeurs de taxi de la wilaya d'Alger ont demandé la réactivation de la commission d'installation des stations de taxi, la lutte contre les «clandos» et la révision de la composition et des prérogatives des commissions de discipline.
