-Dergana : des agressions en plein jour Plusieurs cas d'agressions et de vols à l'arraché ont été rapportés par les habitants de Dergana dans la commune de Bordj El Kiffan. Les victimes de ces actes ne sont autres que des passants qui s'aventurent dans les venelles mal éclairées de la localité, particulièrement durant les premières heures du matin ou en début de soirée. D'après le témoignage de plusieurs habitants de la commune, il ne passe pas un jour où l'on ne déplore pas de victimes d'agression, «ces agressions sont généralement commises à l'arme blanche. Les délinquants se servent de couteaux afin de maîtriser leurs victimes pour les délester ensuite de leurs objets de valeur, tels que les téléphones portables», affirme un habitant de Dergana, avant d'ajouter : «Il serait urgent de renforcer la présence policière en ces lieux qui sont connus pour être de véritables coupe-gorges.» Par ailleurs, les habitants n'en finissent pas de subir au quotidien les désagréments causés par un marché informel de fruits et légumes. Les marchands se sont installés durablement dans les entrailles de la cité, pénalisant les résidants qui doivent supporter en plus de l'insalubrité, les rixes qui éclatent de temps à autre entre les marchands. -Actel Bordj El Bahri : vols récurrents de câbles téléphoniques Le phénomène de vol de câbles téléphoniques, y compris celui en fibre optique, prend de l'ampleur. L'indifférence des responsables des biens publics encourage les «fournisseurs» et receleurs des matériaux ferreux et non ferreux à s'adonner à cette pratique dans la «sérénité totale». Les abonnés au téléphone et service Internet se sentent lourdement pénalisés par cette situation. De son côté, l'Actel, en plus de subir la colère de ses abonnés et voir son image de marque égratignée débourse des sommes colossales pour réparer les dégâts. Alors, à quand la sécurité des ouvrages publics ?
