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«Il faut libérer le prix du ciment»
Abdelmadjid Denouni. Président de la Confédération du patronat algérien du BTPH
Publié dans El Watan le 10 - 07 - 2012

Le président de l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA) et de la Confédération du patronat algérien du BTPH, Abdelmadjid Denouni, revient, dans cet entretien, sur les raisons qui ont conduit à la création, la semaine écoulée, d'une nouvelle organisation regroupant tous les métiers du secteur. Il donne également son point de vue sur la crise du ciment qui, chaque été, refait surface.
-Vous venez de créer une confédération qui rassemble toutes les unions du secteur du BTPH. Quelles en sont les raisons ?
C'est parce que nous avons émis le vœu de participer à la dernière tripartite en tant qu'Union générale des entrepreneurs algériens, mais les pouvoirs publics nous ont signifié qu'ils ne pouvaient pas inviter toutes les unions.
Nous avons décidé, donc, de nous organiser et regrouper tous les métiers de la profession au sein d'une confédération représentant le BTPH, en amont et en aval, d'autant que ce secteur est absent de la scène patronale. Il faudrait désormais qu'on puisse participer aux prochaines tripartites pour poser les problèmes du secteur et proposer des solutions..
-Justement, quel état des lieux faites-vous aujourd'hui de ce secteur ?
Le BTPH en Algérie traverse, aujourd'hui, une phase difficile. C'est un secteur qui emploie 8000 salariés avec plus de 25 000 PME/PMI impliquées dans la réalisation du programme présidentiel. d'énormes difficultés à concrétiser leurs projets dans de bonnes conditions. Il y a aussi beaucoup d'entreprises qui n'y participent pas.
C'est pourquoi nous avons maintes fois appelé à privilégier les entreprises algériennes par rapport aux entreprises étrangères. Dans certains cas, nous avons constaté une concurrence déloyale au niveau des cahiers des charges et des avis d'appel d'offres où la barre est placée très haut pour que l'entreprise algérienne ne soumissionne pas à tel ou tel projet.
-On évoque souvent le manque d'expérience des entreprises algériennes pour la réalisation de certains projets…
Effectivement. Mais c'est un argument qui tenait la route il y a dix ans de cela. En 2012, il devient difficilement défendable, en ce sens qu'aujourd'hui, l'entreprise algérienne s'est bien équipée, a fait appel à une main-d'œuvre étrangère qualifiée et dispose actuellement de beaucoup d'ingénieurs. Il faudrait donc qu'on donne à ces entreprises la chance de réaliser ces projets, en partenariat avec l'entreprise étrangère et en faisant appel au savoir-faire étranger.
-La pénurie de ciment a refait surface il y a quelques jours. Comment l'appréhendez-vous aujourd'hui ?
Le problème réside dans le fait que la production nationale ne dépasse pas actuellement les 18 millions de tonnes par an produits par Lafarge et le groupe GICA. Les besoins en ce produit dépassent les 21 millions de tonnes.
Le déficit est donc de 3 à 4 millions de tonnes. Un vaste programme d'investissement, d'une valeur de plus de 760 millions de dollars, financé par la BEA, a été lancé par les pouvoirs publics, il y a deux années. Il faut attendre encore une année pour que cet investissement porte ses fruits et puisse combler le déficit.
-En attendant, que faudrait-il faire ?
Nous avons toujours dit qu'il faut libérer le prix du ciment au niveau national et le rendre, plus ou moins, égal à celui vendu sur le marché international. Le seul produit qui n'est pas importé par les Algériens, c'est le ciment. Le sac de 50 kilos dépasse l'équivalent de 400 DA à l'international. Il faut donc aligner le nôtre sur ce prix pour éviter la spéculation, d'abord, et permettre, ensuite, aux opérateurs nationaux d'importer le ciment. La régulation et le contrôle de la qualité incomberaient alors aux services de l'Etat. Il faut avoir du courage pour prendre une telle décision, mais le SGP GICA n'a pas pris en considération cette proposition. C'est vrai qu'il y aura certainement une répercussion sur les prix du logement, mais si on met dans la balance les surcoûts dus à l'alignement des prix et les ceux dus aux effets aléatoires induits par la spéculation et la pénurie, je pense que mieux vaut libérer le prix du ciment, augmenter le prix du logement et permettre aux gens d'acquérir leurs logements construits avec du ciment de bonne qualité et dans les délais.


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