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Coopérants étrangers : un Ramadhan cinq étoiles
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Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2012

Il n'est pas permis de boire, de manger et de fumer en public du lever jusqu'au coucher du soleil : un devoir pour les musulmans en ce mois de jeûne.
Mais pour les étrangers non musulmans résidant en Algérie, ce mois sacré peut leur coûter cher. Que font les expatriés qui veulent déjeuner à l'extérieur pendant le Ramadhan ? La plupart des restaurants ferment pendant le mois sacré, et ceux qui restent ouverts ne servent qu'à l'heure du f'tour. Mais une option est possible pour les personnes d'autres confessions ne voulant pas cuisiner chez eux : s'offrir un repas dans un des nombreux hôtels cinq étoiles, les seuls à servir avant la rupture du jeûne. Un Turc, qui vit et travaille en Algérie depuis 14 ans, s'offre ce plaisir : «Comme je n'ai pas trouvé de restaurant ouvert avant le f'tour, sauf ceux des hôtels cinq étoiles, comme celui d'El Djazaïr, je viens ici tous les jours pour prendre mon verre de vin ou de bière et pour manger après le travail, avant de rentrer chez moi», explique-t-il.
«Mais si vous voulez boire et manger ailleurs qu'à la maison pendant le mois de Ramadhan, il faut payer le prix, ajoute-t-il. Moi, j'ai la chance et les moyens de pouvoir me payer un repas et une bouteille de vin dans un hôtel cinq étoiles quand je veux. Le problème, c'est que certains n'ont pas les moyens», fait-il remarquer. En effet, la plupart des étrangers qui fréquentent l'hôtel El Djazaïr pendant le mois de Ramadhan travaillent pour des grandes entreprises et ont des salaires leur permettant de côtoyer ce genre d'endroit. C'est le cas de Nicola, un Italien travaillant pour une compagnie pétrolière étrangère à Alger depuis deux ans. «Je peux venir manger, boire et me baigner à El Djazaïr un samedi si je ne veux pas préparer de repas à la maison. J'habite juste à côté. Et Ramadhan ou pas, le service est le même. Il n'y a aucune différence», affirme-t-il.
Quelques tables plus loin, un Français travaillant pour une organisation internationale à Alger depuis deux ans, lui aussi, boit sa bouteille de vin blanc. «Je n'ai pas changé mes habitudes à cause du Ramadhan. Il y a une petite adaptation à faire lorsque je sors à l'extérieur, mais ça ne me cause aucun problème. Il n'y a aucune contrainte à l'hôtel, c'est pour ça que les étrangers viennent ici», précise-t-il. Se tourner vers des hôtels pour déjeûner pendant le Ramadhan est aussi une manière pour les expatriés d'être à l'abri des regards des jeûneurs. «Si je viens ici, c'est pour être certain que je ne dérange personne. En tant qu'étranger, même si je ne jeûne pas, je ne me permets pas de manger, de boire ou de fumer dehors, ni dans la voiture. Je respecte les traditions du pays dans lequel je me suis installé», souligne Nicola. Les hôtels cinq étoiles sont donc au service des étrangers qui ne désirent pas jeûner, mais qui veulent bien en payer le prix.


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