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Le chef-lieu croule sous les ordures
Commune de Lakhdaria (Bouira)
Publié dans El Watan le 12 - 09 - 2012

L'APC de Lakhdaria avoue son impuissance à prendre en charge le traitement des ordures ménagères.
La ville de Lakhdaria, ex-Palestro, situé à 43 km à l'ouest de Bouira, ressemble à tout sauf à un chef-lieu communal. Ce qui accroche le regard des visiteurs, ce sont surtout les tonnes d'ordures qui jonchent les rues à travers plusieurs quartiers. Outre ce problème qui persiste à Lakhdaria depuis de longs mois, la population fait face aussi au phénomène des eaux usées qui se déversent à ciel ouvert. Le réseau d'assainissement a fait défection dans beaucoup quartiers et les mauvaises odeurs infestent les lieux. Après de longues années d'insécurité, deux écueils viennent meubler le quotidien des habitants de Lakhdaria ; les ordures ménagères et les eaux usées. Par conséquent, cela donne une piètre image à cette municipalité qui a tous les atouts d'être une ville modèle. «Les ordures ménagères s'entassent depuis des semaines», témoigne un habitant des 480 logements, un quartier populaire situé au nord de la ville.
À voir l'ampleur de l'insalubrité et la quantité des ordures qui s'y trouvent, on dirait que les services communaux ne les ont jamais ramassées. Pareille situation au centre-ville, au quartier 250 logements, appelé communément Kandahar, et au niveau du marché de fruits et légumes. À force de voir ces tableaux rebutants d'une commune, on se croirait qu'on est au cœur d'une décharge publique. «Nous avons passé le mois de ramadhan avec les mauvaises odeurs des égouts. Les moustiques ne nous laissent pas dormir. Cela fait deux mois que les eaux usées envahissent la cité et les services concernés que nous avions alertés ne sont pas intervenus», souligne Saïd qui habite la cité des 480 logements. Pour protester contre la dégradation continuelle de leurs quartiers, les citoyens n'ont cessé de descendre dans la rue depuis plusieurs mois.
Ces derniers jours le mouvement de protestation revient encore à la voie publique. Le siège de l'APC de Lakhdaria est souvent fermé et des tonnes d'ordures sont jetées par les contestataires devant la mairie. Et devant le silence des responsables locaux, les citoyens mécontents barricadent toutes les routes de la ville en brulant des pneus. Il y a autant de raisons qui attisent la colère de la population. «La pénurie de l'eau potable perdure depuis les années 90. À partir du 3e étage de l'immeuble, le droit à ce liquide précieux n'est garanti qu'après minuit», affirme un habitant qui dit que durant toute cette période, les services chargés de la gestion de l'eau potable ne font qu'avancer les mêmes motifs ; le réseau est toujours défectueux et il faut attendre les réparations. «On demande une prise en charge immédiate. Si les responsables locaux ne peuvent pas résoudre les problèmes des citoyens, qu'ils démissionnent», clament des citoyens souffrant de ce problème. Mais pourquoi le problème des ordures à Lakhdaria peine à se régler depuis le début de l'année en cours ?
La décharge publique qui se trouve dans la localité de Z'barboura, à environ cinq kilomètres à l'est du chef-lieu communal, a été fermée suite à la réclamation des populations riveraines. Depuis cette période, le pire scénario des oppositions a commencé. Sitôt que l'APC envisage d'implanter une décharge ou réaliser un centre d'enfouissement technique (CET), les habitants expriment leur rejet catégorique. Le président de l'APC de Lakhdaria reconnaît lui-même la complexité du problème et avoue l'impuissance de la collectivité à le résoudre. «C'est le cauchemar de l'APC. Nous ne savons pas quoi faire pour résoudre ce problème», avoue-t-il. «Toutes les régions sont contre. Ils ne laissent même pas passer les camions de la commune», a-t-il déploré. Comme solution temporaire, l'APC avait décidé de puiser dans ses faibles revenus en acheminant les déchets jusqu'à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, puis au CET de la ville de Bouira. Mais la «solution» n'a pas duré longtemps.
Et les déchets commençaient à s'amonceler. Pendant ce temps, la daïra et la wilaya ne font que promettre, indique le P/APC, précisant que rien n'a été fait encore concrètement, de sorte à ce que Lakhdaria devienne une ville et pas un dépotoir.


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