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Djilali Beskri. Producteur et réalisateur : «Le film d'animation est une industrie»
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Publié dans El Watan le 20 - 10 - 2012

Djilali Beskri a décroché, récemment au Caire, le grand prix de l'Association internationale du film d'animation Asifa l Producteur de la société Dynamique Art Vision, il a encadré l'atelier sur le film d'animation au Fibda l Rencontré dans le cadre du Festival international de la bande dessinée, il nous parle de sa vision, du film d'animation et de ses projets.
-Vous venez d'entreprendre une série de travaux dans la continuité du grand projet de la série du personnage Papa N'Zounou...
Effectivement, c'est un travail qui se fait dans la continuité du grand projet Papa N'Zounou. Il n'y a pas si longtemps, on est partis au Cameroun, à Yaoundé, où nous avions réuni une quarantaine d'artistes d'Afrique centrale. Nous y avons suivi des stages de formation afin de faire glisser la bande dessinée vers le film d'animation.Pourquoi le film d'animation ? Parce qu'il ouvre beaucoup plus d'opportunités et d'alternatives que la bande dessinée, qui reste un travail très individuel, très dépendant des éditeurs.
Le film d'animation est une industrie où il y a une stabilité de travail. Il y a aussi beaucoup de retombées. A titre d'exemple, si quelqu'un est formé dans le domaine et s'il ne fait pas de film d'animation, il peut être dans d'autres secteurs.
Aujourd'hui, l'image de synthèse est très importante. Nous avons lancé un premier tour de manivelle de cette formation avec notre société Dynamica Vision et avec le collectif A3, qui est un collectif d'artistes. C'est la première collaboration dans le secteur culturel qui se fait en Afrique. C'est une coopération indépendante non gouvernementale. Dans ce cadre, le collectif A3 et Dynamica ont lancé le projet de cette première session. Il s'agit de réaliser 13 films sur 13 figures contemporaines africaines. Parmi ces grandes figures, on peut citer Patrice Lumumba que nous sommes en train de produire en ce moment... Il y a d'autres films sur Neslon Mandela, Myriam Makéba, Anta Diop... Ce sont de grandes figures qui ont marqué la période contemporaine.
-Pourquoi justement ce choix en direction du continent africain ?
C'est pour montrer que l'Afrique enfante des compétences et des valeurs qui peuvent inspirer les jeunes Africains. L'Afrique a donné des repères. Dans cette même optique, nous avons lancé une coproduction, avec le collectif A3, et dont le responsable du projet est Yannick Debout. Il s'agit de partenaires étrangers. Le film va se faire de telle sorte que les dessins primaires se feront au Cameroun, la mise en scène et la post-production sera achevée en Algérie. Le film en question sera projeté simultanément, en mars, en Algérie, à Yaoundé et à Kinshasa. C'est un film de 13 minutes qui sera fait en noir et blanc. Ce n'est pas un documentaire qui relate d'une manière linéaire la vie de Patrice Lumumba.C'est un genre de thriller, qui relate la situation de l'époque. On peut également dire que c'est un polar. C'est dans cet esprit-là que le film sera fait. Lors de mon dernier séjour, on a remarqué qu'il y avait une grande aptitude chez les artistes africains pour le film d'animation.
-Quelle est la figure algérienne connue qui fera l'objet d'un film documentaire ?
Pour l'Algérie, notre choix s'est porté sur quatre personnes, Kateb Yacine, M'hamed Issiakhem, Larbi Ben M'hidi et Iguerbouchène. Après mûres réflexions, nous avons opté pour Larbi Ben M'hidi. On l'a choisi pour sa célèbre phrase : «Donnez-nous vos chars, on vous donnera nos couffins».
-Avez-vous d'autres projets similaires en perspective ?
Nous allons sortir en novembre deux films congolais. Un premier conte congolais qui appartient à Papa N'Zounou, et un second se rapportant à l'Afrique. Je pars dans les studios de la Cartoucherie à Valence pour préparer un projet sur le conte arabe. Je travaille sur le patrimoine, sur la richesse de ce vivier qui existe et que nous voulons valoriser de manière très esthétique, avec la promotion de la culture africaine et arabe. L'Afrique, c'est un vivier que je ne pourrais pas décrire, parce qu'on s'inspire de l'oralité ancestrale. Il y a un atelier d'écriture. Nous réunissons les scénaristes qui travaillent sur une écriture pour magnifier le conte, pour le rendre beaucoup plus agréable et pour le dénuder un peu de petites choses qui peuvent heurter la sensibilité des enfants.
C'est dans ce cadre-là que nous travaillons. Je suis également en train de travailler sur un film documentaire qui sortira en mars prochain sur la procession funéraire de l'ethnie malékite. C'est un travail avant tout universitaire. Autre chose, je suis en train de travailler sur un documentaire 3x52 sur l'histoire de la bande dessinée en Afrique. J'en suis à 40h d'enregistrement. J'ai interviewé une quarantaine d'artistes. Je me déplace en Afrique pour les filmer dans leur environnement.


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