L'appel des habitants de la cité des 206 Logements (Maâbouda), ayant sollicité le 6 mars de l'année en cours le P/APC de Sétif pour la réhabilitation de leur réseau routier, et l'aménagement des espaces verts, demeure, sept mois après, sans suite. Le silence radio du Numéro 1 d'une assemblée populaire communale, qui s'est distinguée par des opérations de prestige, -dîners et collations-, fait mal aux citoyens de cette autre cité du centre-ville, n'ayant fait l'objet d'aucun lifting. La fin de non-recevoir des locataires de l'hôtel de ville qui vont devoir quitter les lieux sur la pointe des pieds, irrite les habitants qui fustigent ce mépris ne disant pas son nom. «Pour rejoindre nos demeures on doit utiliser des tracteurs ou des véhicules tout terrain car le réseau routier est impraticable. Les crevasses et nids de poule ont complètement déformé nos routes non carrossables. Ce n'est pas tout, la défaillance de l'éclairage public qui n'a jamais été prise en charge est pour beaucoup dans la prolifération de foyers de drogués démantelés dernièrement par la police qui a organisé une opération d'envergure. Le ramassage des ordures coffrées dans bacs hors normes est l'autre casse-tête de la cité qui fait pourtant partie intégrante du tissu urbain de l'agglomération délaissée. Ce n'est pas le discours officiel qui va contredire une triste réalité», diront les citoyens, qui s'insurgent : «Nous ne comprenons pas la position de l'APC qui n'a même pas daigné donner suite à notre doléance. Cette manière de faire n'honore pas des élus qui n'ont rien fait de bon durant leur mandat. C'est lamentable de la part de ces gens qui doivent faire leur mea-culpa avant de partir, ou de briguer un autre mandat», diront nos interlocuteurs, indignés.
