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En attendant la reprise de la greffe...
CLINIQUE RENALE DAKSI
Publié dans El Watan le 29 - 03 - 2006

A l'unisson, tous ont clamé une fois de plus leur ras-le-bol face à la dégradation de leur prise en charge à des niveaux où il y va, ont-ils souligné avec force, de leur survie dans le combat inégal qu'ils mènent désespérément contre une pathologie à très haut risque.
L'un d'eux hausse le ton, disant : « J'attends ma greffe rénale depuis 13 ans et, au moment où on m'a laissé entrevoir un espoir, on a mis un terme à la programmation de la greffe rénale sous un faux prétexte, l'absence du sérum antilymphocytaire indispensable à cet acte chirurgical. » A son tour, un représentant de l'association El Chiffa enchaîne sur ce point inscrit au premier rang des revendications des malades dialysés en disant : « Nous subissons nos séances de dialyse depuis trop longtemps et cela porte, en effet, un grave préjudice à notre état de santé, faute de bénéficier d'une greffe rénale. Si une solution n'est pas trouvée rapidement, de nombreux malades le payeront de leur vie. » Un cri de désespoir repris en chœur par d'autres malades qui ne comprennent pas le coup d'arrêt donné à un programme de greffe rénale qui leur avait redonné l'espoir en 2005, période durant laquelle 4 malades en avaient bénéficié. Autre point contesté par les malades dialysés, la vétusté des 21 générateurs de dialyse, dont 8 auraient été réformés, mais qui seraient toujours en service, selon l'un des représentants de l'association El Chiffa. Ce dernier déplore « de ce fait, ils tombent régulièrement en panne, ce qui génère des perturbations dans la programmation des malades avec toutes les conséquences néfastes qui découlent de ce dérèglement : attentes interminables, d'où l'augmentation de risques cardio-vasculaires graves pour les malades en raison de la montée du taux de potassium dans le sang. Au lieu de songer à créer une extension du service en prévision des 7 générateurs dotés par le ministère de tutelle, il est urgent dans l'intérêt des malades de les affecter comme générateurs de réserve ». En dévoilant certaines séquelles laissées sur son corps par les séances répétées de dialyse, un malade manifeste son ire en disant : « En plus du parcours du combattant que nous devons souvent subir pour faire notre dialyse, le laboratoire de biochimie et de bactériologie de la clinique rénale de Daksi est toujours à l'arrêt, ce qui nous oblige à faire nos examens périodiques ailleurs. Cette carence ajoute un cran supplémentaire à notre état de fatigue. » S'agissant du service de radiologie de cette même clinique rénale, un autre malade pointe du doigt l'arrêt depuis 6 mois des examens intra-muros de l'échodoppler. « C'est un examen capital pour nous, car il permet de détecter les signes avant-coureurs d'une attaque d'anévrisme ; à l'extérieur, cet examen est trop onéreux pour la plupart des malades », dira-t-il. La literie date de 1987, nous dit cet autre malade qui profite pour dénoncer « la grande vétusté des lits conçus spécialement pour les séances d'hémodialyse et cela n'est pas concevable quand on sait l'importance qu'ils représentent dans cet acte médical ». Les traits profondément affectés par la maladie, il déplore également le manque de personnel spécialisé « particulièrement durant les gardes de nuit où le personnel paramédical ne compte que deux équipes de 2 infirmiers chacune et un seul médecin d'astreinte qui couvre à lui seul trois services en même temps : néphrologie, hémodialyse et les urgences ». En première ligne de ce front des contestataires, les malades soignés dans les centres Renadial de Boussouf et d'El Khroub, où sont traités 143 malades, tiennent aussi à faire entendre leurs voix pour revendiquer leur réaffectation à la clinique rénale de Daksi où, disent-ils, malgré toutes les imperfections dénoncées par les malades dialysés, la prise en charge est plus complète. « On nous a affectés à ces centres Renadial pour désengorger la clinique rénale de Daksi, d'où nous sommes refoulés aujourd'hui quand on se présente avec une ordonnance pour subir des examens médicaux demandés au niveau de ces centres », ajoutent-ils. Le principal grief reproché à ces centres Renadial est « l'absence de l'Eprex, un produit qu'on injecte au malade au moment de la séance d'hémodialyse et ce produit est reconnu comme un substitut profitable au malade par rapport à la classique poche de sang dont l'utilisation prolongée provoquerait à terme des risques de rejet en cas de greffe rénale ou carrément l'impossibilité de la subir ».

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