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Les limites d'un système
Dispositif d'aide à linsertion professionnelle (DAIP)
Publié dans El Watan le 24 - 12 - 2012

L'Etat a fait l'effort de bricoler de quoi occuper les jeunes chômeurs, ces derniers doivent se prendre en charge pour créer leur propre emploi.
Si le responsable du secteur ne cache pas son enthousiasme lorsqu'il s'agit d'aborder les vertus du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), les bénéficiaires de ce système sont de plus en plus face un avenir incertain. «Trois ans, voire six ans après le renouvellement du contrat, et après ?», s'interrogent, d'un air troublé, des jeunes bénéficiaires. «Le problème pour nous est comment envisager l'avenir après la fin du contrat de travail?» s'inquiètent-ils encore. De nombreux jeunes, et ils sont largement plus de 15 000 dans la wilaya de Jijel, diplômés universitaires ou sans qualification professionnelle, qui ont pu avoir accès à un emploi momentané, sont dans cette situation d'appréhension d'un avenir incertain.
La plupart confessent qu'ils ont opté pour ce type de contrat de travail par contrainte en attendant des jours meilleurs. Pour certains, même s'ils ne regrettent pas trop l'expérience pour avoir eu à s'initier au milieu professionnel, le compte à rebours a déjà commencé. Dans quelques mois, voire un peu moins, leurs contrats expirent. Même les organismes employeurs qui ont fait le plein de ces jeunes ne sont plus en mesure de recruter d'autres. Par le biais d'avis destinés à d'éventuels prétendants, de nombreuses administrations annoncent désormais qu'ils ont fait le plein de leurs besoins en matière de recrues du DAIP. Il est d'ailleurs connu que beaucoup parmi les responsables de ces organismes dénoncent le fait d'avoir été «encombrés» par ces recrues. «Mais ils ont signé de leur plein gré le contrat d'embauche», rétorque, du tac au tac, le directeur de l'emploi.
Loin de cette polémique, force est de constater que certaines administrations ont trouvé la bonne astuce de faire travailler les jeunes bénéficiaires du DAIP une demi-journée au lieu de la journée toute entière. Le but évident est d'éviter justement cet encombrement par la présence de tout l'effectif de ces recrues. Pour le directeur de l'emploi, cette formule alternative est illégale. Selon lui, toutes les recrues du DAIP ont les mêmes droits et devoirs que les autres employés titulaires, et sont, par conséquent, sous la responsabilité de leurs organismes employeurs. Pour superviser dans quelle limite ce contrat est respecté, des commissions d'inspections seront envoyées, dés le début de l'année prochaine, dans chaque établissement employeur. «Tout manquement au respect de ce contrat sera sanctionné en vertu des textes édictés par la loi», dira ce responsable. De nombreux jeunes, et c'est une évidence, ont, cependant, acquis un bon capital d'expérience dans l'exercice de leur fonction dans le cadre de ce dispositif. Même à la direction de l'emploi, les recrues du DAIP sont au four et au moulin pour servir d'exemple à ceux qui viennent solliciter un contrat dans le cadre de ce dispositif.
Dans d'autres administrations, on ne compte plus que sur l'apport de ces jeunes, faute d'un effectif suffisant. Des postes sensibles sont occupés par ces dynamiques jeunes du DAIP. «On attend qu'ils nous titularisent, au lieu de nous jeter à la rue, après l'expérience qu'on a acquise», clament en chœur des bénéficiaires de ce système. Ceci dit, et pendant que ces derniers rêvent d'une titularisation, d'autres se bousculent encore à la direction de l'emploi dans l'espoir de décrocher un contrat d'embauche. Leur rêve risque, cependant, de ne jamais se concrétiser face aux limites que semble atteindre ce dispositif, après les recrutements massifs intervenus dans le sillage de ce qui ressemblait alors à la vague du «printemps arabe».


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