L'Observatoire internationale de surveillance des ressources naturelles, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a alerté, jeudi, sur la stratégie marocaine d'occupation du Sahara occidental, basée sur les énergies renouvelables, soulignant que ces projets énergétiques compromettent les efforts de paix menés par les Nations unies visant à permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. «Au Sahara occidental, les énergies renouvelables sont devenues un instrument stratégique de contrôle», a précisé l'ONG, dans un communiqué, à l'occasion de la publication de son rapport intitulé: «L'écoblanchiment de l'occupation». Elle a expliqué que ces énergies «alimentent les industries qui pillent les ressources non renouvelables du territoire, soutiennent des programmes agricoles destinés à attirer des colons marocains et sont sur le point d'injecter de l'électricité dans le réseau électrique national marocain, fournissant ainsi l'énergie à la puissance occupante». Le dernier enjeu est l'hydrogène vert : le Maroc positionne le Sahara occidental comme une zone de production clé, «une initiative susceptible d'accentuer les liens énergétiques internationaux avec les projets construits sur les territoires occupées», a noté WSRW. L'observatoire a, en outre, relevé que l'énergie produite sur les terres sahraouies occupées accroît la dépendance du Maroc à l'égard du territoire qu'il occupe, «compromettant fondamentalement les efforts de paix menés par l'ONU visant à réaliser le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui». L'ONG a tiré la sonnette d'alarme, dans ce contexte, sur les parcs éoliens installés le long de la côte atlantique du Sahara occidental occupé, produisant de l'énergie «propre» pour une grande usine de dessalement destinée à irriguer de nouvelles terres agricoles au Sahara occidental occupé. «Des terres qui attireront bientôt des travailleurs et des colons venus de tout le Maroc», a-t-elle fait savoir. Selon cet observatoire, les principale