«Ceux qui courent le plus de risques sont les passagers qui partent tôt le matin vers Oran, Tlemcen, Alger ou qui arrivent tard le soir», témoignent des commerçants. La gare routière de Haï Bilal (ex-Cité Perret) est devenue un espace où tout est quasiment permis. Vols et agressions de jour comme de nuit sont monnaie courante. «Les bandits à mobylettes sont les maîtres des lieux. Ceux qui courent le plus de risques sont les passagers qui partent tôt le matin vers Oran, Tlemcen, Alger ou qui arrivent tard le soir d'autres destinations», témoignent des commerçants mitoyens. «Une femme arrivée d'Alger à l'aube a préféré rester dans le bus jusqu'au lever du jour. Cela ne l'a pas épargnée, des énergumènes sortis de l'ombre, sont montés dans l'autocar pour la violer.Un cafetier a intervenu pour la sauver. Il a subi plusieurs coups de couteau», raconte un autre. Pour Bélaïd Gharmi, gérant de la gare : «Il faudrait que les pouvoirs publics prévoient un poste de police sur place, parce que même les rondes des services de sécurité ne semblent pas dissuader les voyous qui sèment la peur et la panique à la gare. Il y a aussi, le phénomène des véhicules clandestins qui harcèlent les passagers et concurrencent illégalement les taxis de ville». Un chauffeur de taxi intervient : «Nous, nous sommes obligés dans l'enceinte de la gare pour prendre la clientèle et pour cela, nous payons une taxe. Ce n'est pas le cas de ces clandestins qui détournent nos clients et qui exigent, en plus, des tarifs élevés. Nous demandons qu'il y ait une présence permanente des policiers». Quant à l'APC, elle devrait envisager plus de commodité aux voyageurs, en commençant par ouvrir des sanitaires et veiller plus à la propreté.
