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Festival de Berlin : avec les fidayine
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Publié dans El Watan le 14 - 02 - 2013

Dans les salles surchauffées du Festival de Berlin, alors que dehors les arbres sont en train de se couvrir de blanc, le programme poursuit sa route avec des œuvres parfois inspirées, certaines même exceptionnellement bonnes. Après son premier long métrage de fiction Le Sel de la Terre, la Palestinienne Anne-marie Jacir présente ici son second film : Lamma shoftak (Quand je t'ai vu).
Berlin (Allemagne)
de notre envoyé spécial
C'est un travail suffisamment réussi pour être sélectionné à Berlin, en plus c'est une œuvre très attachante. Le début du film n'a rien de particulier, si ce n'est la description particulièrement détaillée de la vie dans un camp de réfugiés palestiniens, à Harir, en Jordanie, tout près de la Palestine occupée. L'histoire commence à être extrêmement forte quand l'image suit le destin d'un gamin de 11 ans, nommé Tarek, dans son école, avec sa mère, dans ses jeux. Tarek veut forcer le destin et retourner chez son père, en Palestine. Une nuit, il fuit seul, son rêve de retour en tête. Il se retrouve, par hasard, dans un camp de fidayine en pleine préparation de combat. Il adopte le foulard de l'OLP et demande une arme. Il veut aussi aller respirer l'air de Jérusalem.
Toute cette deuxième partie du film possède une grande richesse dramatique, visuelle et même musicale : chaque nuit, les fidayine, en chœur, chantent, sur les sons d'une guitare et l'émotion est palpable, très belle. Tarek s'appelle Mahmoud Asfa, c'est déjà un brillant acteur palestinien. La situation impossible actuelle de la Géorgie, où le chaos a suivi de près la déclaration d'indépendance, n'empêche pas le cinéma géorgien d'être parmi les meilleurs, d'un niveau supérieur, et de se retrouver avec In the bloom, de Nana Ekvtimishvili dans la bonne sélection du Forum. Tout bien pesé, ce film géorgien est l'œuvre la plus stimulante, la plus moderne, la plus intelligente de la section berlinoise. C'est une histoire forte et âpre.
C'est une fiction qui fait la chronique d'un pays payant très cher sa liberté par rapport à la débâcle de l'ex-Urss. Chaque jour, c'est la machine infernale de misère, de chaos, de violence et de malheur. Le film se passe à Tbilissi en 1992. De violents troubles secouent l'Abkhazie, sur les rives de la Mer noire. A Tbilissi, l'anarchie règne partout. Plus de pain, plus d'électricité, ni de gaz. Aka et Natia sont deux lycéennes de 14 ans. Elles affrontent leurs familles désunies, leur maîtresse d'école, les voyous qui gangrènent la ville. Tous les jours, elles payent de leur courage et de leur patience pour trouver le pain familial, alors que des files en colère se forment devant les boulangeries. Tbilissi, cité à la dérive, apparaît dans cette histoire sur le point de disparaître de la surface de la terre. Mais c'est, sans doute, ce que vivent ses habitants dans cette chronique douloureuse, mise en scène avec un brio remarquable.


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