L'Agence nationale pour le développement des investissements (ANDI) a enregistré, l'année passée, 7715 projets d'investissement déclarés, toutes nationalités confondues, à travers ses 48 guichets uniques décentralisés. Selon les chiffres consolidés de l'agence publiés sur son site web, ces projets, d'un montant de l'ordre de 816 milliards de dinars, comptent créer plus de 91 000 nouveaux emplois. Le nombre de projets impliquant des étrangers a atteint les 17, avec un volume global des investissements déclarés évalué à environ 42 milliards de dinars et une prévision de création de 3456 emplois. L'analyse par secteur d'activité des projets déclarés montre une forte prépondérance des secteurs des transports (3864 projets correspondant à 50,8%), une entrée remarquée du BTPH (1460 projets pour 18,9%), mais surtout du secteur de l'industrie (avec 1135 projets, soit 14,7%) et des services (955 projets, soit 12,3%). Le bilan de l'ANDI révèle, par ailleurs, que les secteurs du tourisme, de l'agriculture, de la santé et, loin derrière, des télécoms sont en marge avec seulement 4% par rapport à l'ensemble, totalisant 201 projets d'investissement. En valeur, le secteur de l'industrie est quasi dominant puisqu'il engrange près de 40,3% en poids financier, suivi par le BTPH avec 15,1%, les télécoms avec 17,4% et le tourisme avec 11,5%. En emplois générés, le secteur de l'industrie conforte sa première place avec 34,4%, suivi du BTPH avec 29,5% et des transports avec une part de 15,72%, a indiqué encore l'ANDI. Et de préciser que «les projets d'investissement impliquant des étrangers sont versés principalement dans les industries, le BTPH et la santé, avec un poids structurant aussi bien en termes financiers qu'en termes d'emplois générés, alors que les secteurs des transports et des services comptent un seul projet chacun». L'ANDI a indiqué par ailleurs que les montants des fonds propres mobilisés par les promoteurs atteignent 471 milliards de dinars, dont 466 milliards en apports en numéraires, soit un ratio d'autofinancement de 58%. En résumé, l'ANDI affirme que «c'est la même tendance qui a été observée en 2011 et qui se poursuit en 2012» avec une intensification attendue à l'avenir, «notamment avec les mesures prises tant au niveau structurel que conjoncturel émis par les pouvoirs publics et qui donnent des signaux favorables en retour pour l'investissement».