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Une progression de carrière précaire
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Publié dans El Watan le 16 - 05 - 2013

La progression de carrière dans le secteur de la santé, dans la formation hospitalo-universitaire, est l'une des préoccupations de la corporation. Soutenir sa thèse de doctorat en sciences médicales pour accéder au poste de professeur relève, dans certains cas, de l'impossible.
Ils sont des dizaines de candidats en chirurgie, cardiologie, gynécologie, biologie..., aujourd'hui à attendre le OK du directeur de thèse, malgré tous les efforts fournis. Même si la faculté de médecine affiche une progression appréciable entre les années 2000 et 2012 dans le nombre de thèses soutenues, il n'en demeure pas moins que des candidats voient leurs thèses bloquées alors que le travail est achevé depuis trois à cinq années. En 2012, 64 thèses ont été soutenues, un nombre insignifiant devant le nombre de maîtres assistants déjà en poste, dont certains ont atteint l'âge de la retraite avec le même grade.
De nombreux courriers sont adressés au doyen de la faculté de médecine et au Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires, dénonçant cette situation de blocage, en vain. Actuellement, une quinzaine de thèses, toutes spécialités confondues, sont bloquées et les candidats ne savent plus à quel saint se vouer. D'autres spécialistes en médecine qui vivent le même calvaire ont préféré garder le silence par peur de représailles. Ceux qui ont réussi à dépasser le cap (soutenir la thèse) ont été rattrapés par leurs supérieurs en leur infligeant des sanctions «au point de ne plus vouloir exercer la médecine», nous a-t-on confié. «Outre les menaces verbales, des chirurgiens sont écartés du programme opératoire en attendant d'être tout simplement chassés du service. De nombreux exemples sont connus de tous. Certains candidats n'arrivent même plus à se lancer dans le sujet de la thèse qu'ils se trouvent déjà bloqués. Tous les moyens sont bons pour empêcher l'évolution, à commencer par l'interdiction de toucher au matériel d'exploration, généralement enfermé dans le bureau du chef de service, d'utiliser les moyens du service, etc. Il n'y a pas un service dans les CHU de la capitale où l'on ne vit pas cette situation de blocage», nous confie un professeur en activité. Il a tenu à préciser que ni les tutelles ni les gestionnaires n'ont l'autorité sur les responsables. Du point de vue du doyen de la faculté de médecine, il y a une progression du nombre de thèses soutenues entre 2000 et 2012. Le nombre est passé de 14 en 2000 à 63 en 2012.
De son côté, le Pr Djidjli, président du Snechu, la progression de carrière pose des problèmes pour de nombreuses raisons. Il avoue que de nombreuses thèses sont bloquées et c'est justement pour cela que «nous avons fait la proposition qui consiste en l'évaluation des périodes des activités des maîtres assistants». «Au bout de quelques années, le maître assistant sera convoqué par le conseil scientifique de la faculté afin de savoir pourquoi il n'a pas évolué. Et si réellement blocage il y a, la commission paritaire prendra le dossier en main et si les raisons sont autres, le maître assistant doit prendre ses responsabilités. Il sera éventuellement dans l'obligation de changer de cursus en optant ou pour la santé publique ou pour le privé. C'est une question qu'il faut effectivement mettre au clair», explique-t-il. En attendant, 1500 maîtres assistants exercent aujourd'hui dans les établissements hospitaliers. Une relève qui normalement ne doit pas reproduire les mêmes erreurs.


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