La ferme aquacole marine, dénommée Aquasole, projette de se lancer dans l'élevage en cages flottantes, ce qui élèverait la production de la ferme à 1600 t/an à l'horizon 2016. La ferme aquacole marine, dénommée Aquasole, située à Sbiat près du cap Figalo en la commune de M'saïd, entrée en exploitation en mai 2012, vient de réaliser sa première production, soit 250 tonnes de daurades et loups de mer. Cette première tranche d'une production annuelle de 1000 tonnes sera commercialisée par le biais de mandataires. En cette circonstance, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques a fait le déplacement à Témouchent, sachant que c'est la troisième ferme de ce type qui vient d'entrer en production à travers le pays. Le fait n'est pas anodin note-t-on, s'agissant d'un retour bénéfique du soutien de l'Etat à l'investissement productif d'autant que la ressource halieutique s'est raréfiée et est devenue hors de prix particulièrement cette année. Sid Ahmed Ferroukhi a déclaré qu'il convient de positiver et de mettre en valeur ce qui marche plutôt que de focaliser sur ce qui échoue, cela en réponse à notre question relative au fait que la première ferme aquacole marine du pays, celle de Rachgoun à Témouchent, tarde excessivement à entrer en production. Pour sa part, Aquasole, enhardie par sa réussite sur les 3,5 ha qu'elle occupe à flanc d'un dénivelé de falaise, elle projette une extension de ses activités en pleine mer. Elle projette l'élevage en cages flottantes, ce qui élèverait la production de la ferme à 1600 t/an à l'horizon 2016. Dans cette perspective, la superficie souhaitée en concession en mer est de 12 ha à proximité de la ferme. La visite du ministre a été étendue au port de Bouzadjar mitoyen où il a installé officiellement deux délégués de la CNAS et de la CNR sachant que 50 agents au total de ces deux institutions vont être affectés à travers les ports d'Algérie. Cette opération est en rapport au fait que le monde de la pêche vient de bénéficier d'un nouveau régime de retraite. A cet égard, l'ancien texte qui date de 1984 était décrié par les professionnels parce qu'il ne reconnaît qu'une catégorie sur laquelle étaient indistinctement classés les gens de mer qu'ils soient marins, patron de pêche ou mécanicien alors que leurs revenus diffèrent. D'autre part, leur cotisation était calculée sur la base du SMIG, ce qui leur impose, à l'heure de la retraite, de ne percevoir qu'une pension d'un montant arrêté à 80% du SMIG. Le nouveau texte reconnaît non seulement l'existence de trois catégories, chacune avec un seuil de cotisation minimal et maximal, un seuil qui peut, dans certains cas, être calculé sur l'équivalent de 3 à 6 SMIG. Pour ce qui concerne l'infrastructure portuaire, une étude a été lancée pour la réalisation d'une halle à marée, celle existante réalisée par des privés ayant été déclarée à démolir par le CTC. De la sorte, et suite également à un contentieux financier avec les concessionnaires, la direction des Domaines a annulé la relation contractuelle avec eux. Mais si grâce à l'érection d'une nouvelle halle des transactions plus transparentes sur le poisson deviennent possibles, l'écueil des quais de débarquement réduits à peau de chagrin se pose. En effet, des bateaux de pêche immobilisés depuis plusieurs années occupent 60 m linéaires sur la centaine qui forment le quai de débarquement du poisson. Les bateaux en question ont été saisis par voie de justice par Union Bank sur leurs propriétaires. La direction du port, malgré de multiples démarches, n'arrive pas à les déloger au grands dam des armateurs.