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Un certain regard : violence et Passion
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Publié dans El Watan le 23 - 05 - 2013

Alors que le festival est à mi-parcours et court droit vers le palmarès, nous avons vu dans le programme d'incessants et très insistants clins d'œil aux films violents : Blind Detective de Johnnie To (Hong Kong), Shield Of Straw de Takashi Mike (Japon), Héli de Amat Escalante (Mexique) où l'on voit d'insoutenables scènes de torture et aussi Only God Forgives de WindingRefn (Danemark).
Cannes (France)
de notre envoyé spécial
L'un des films préférés de la presse : A Taste Of Sin,tourné à la Sergio Leone par le Chinois Jia Zhangke. Ce film montre aussi des scènes de tueries à répétition. Canal Plus a réuni pour sa promo des extraits les plus cruels, ce que le délégué général du festival, Thierry Frémaux, juge déplorable, parce que le programme comporte d'autres films nettement plus calmes… «Un Certain Regard» a sélectionné le film palestinien Omar de Hany Abu Assad tourné en Cisjordanie, à Nazareth. L'occupation sioniste, le mur de séparation font partie du décor d'une histoire très émouvante. Omar (Adam Bakri), est le héros jeune et plein d'énergie. Il passe le mur dans les deux sens pour voir ses amis et la fille qu'il aime Nadia (Reem Lubani).
Humiliations quotidiennes, patrouilles militaires, prison, torture, c'est le lot connu du peuple palestinien. Omar et ses deux amis d'enfance sont pleins de vie et veulent d'abord libérer leur terre. Ils s'entraînent et songent à l'action armée. Tout les réunit : même âge, même condition sociale, même espoir. Omar est amoureux fou de Nadia, sœur de Tarek. Roméo et Juliette palestiniens ! Nadia plaît aussi à l'autre membre du trio révolutionnaire, qui entreprend une action contre un poste de police israélien. D'où l'engrenage qui suit : arrestation, torture, tentative de faire retourner Omar avec promesse de libération…
Le travail de mise en scène est admirable, la tension monte, la crise éclate et le dénouement est une bonne surprise… Cette histoire, qui traite d'amour fort et absolu, de trahison, d'honneur, de fidélité, émeut véritablement le spectateur. Quand la lumière s'est rallumée dans la salle Debussy, un tonnerre d'applaudissements salue le geste héroïque d' Omar et le travail remarquable de Hany Abu Assad, décidément un grand cinéaste palestinien.
Aussi en compétition, un film italien déjà couvert d'éloges après la projection pour la presse : la Grande Bellezza, du cinéaste napolitain, Paolo Sorrentino. Une production d'envergure, incandescente, comme si Rome était toujours le théâtre d'un grand spectacle. Une faune d'artistes, d'écrivains, d'actrices, de cardinaux, d'aristocrates décadents, vit la nuit et dort le jour. On parle, on boit, on danse, on se drogue et cela se termine quand la nuit épouse le jour. Tout recommence le lendemain.
Le temps de ces super nantis file en fumée et en bavardages stériles, en projets douteux. On aime citer Proust, Flaubert ou Moravia. Le héros nommé Jep, écrivain et journaliste élégant, soignant ses chemises et ses chaussures bicolores, se perd au cœur du paysage romain. Avec lui, on visite les fantastiques palais de Rome déserts, les rivages du Tibre sous la lumière de l'aube. Tant d'élégance, d'art, de musique, de très jolies Romaines toutes voiles dehors, cela va comme un gant à Rome. C'est ainsi que les Romains vivent. Du moins, une élite sophistiquée et pleine de cynisme.


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