Le président de l'APC de Hussein Dey, Mohamed Sedrati, nous a reçus dans son bureau pour répondre à certaines questions qui ont fâché la direction de la SSPA/NAHD et même les supporteurs, qui revendiquent plus de considération et d'égard pour leur club, notamment la réouverture du stade Zioui qui est dans un état lamentable. A ce sujet, le premier responsable de la commune dira : «Je ne suis pas contre la réouverture du stade Zioui. L'enveloppe de 3 milliards de centimes est prête pour entamer les travaux, simplement il faut que la Ligue de football professionnel nous émette les réserves pour son homologation pour qu'on puisse cibler les travaux à faire.» Pour ce qui est des aides et moyens qui seront mis à la disposition du NAHD et pour rassurer les fans, M. Sedrati annonce que tout sera réglé, notamment cette affaire de subvention «bloquée» qui a mis le feu aux poudres. «Je suis prêt à leur céder toutes les structures dont ils ont besoin, mais il faut que ça se fasse dans un cadre légal. Financièrement, l'APC mettra les moyens et saura aider le club pour une meilleure préparation d'intersaison. Pourvu que les dirigeants se rapprochent de ma structure.» Si l'objectif tracé par la direction pour la prochaine saison n'est autre que l'accession, les pouvoirs publics et les sponsors devront affluer pour mettre l'équipe dans les meilleures conditions afin qu'elle retrouve l'élite. «Nous serions les premiers avec le wali à encourager le club si le projet d'accession est tracé pour que le club retrouve sa place en Ligue 1.» Le P/APC de Hussein Dey ne manquera pas aussi de lancer un avertissement à certains élus qui auraient exigé la démission de quelques dirigeants actuels du NAHD. «Je ne permettrai à personne de mon staff de parler ou de commenter aux médias sans mon aval les questions relatives aux dirigeants du NAHD. Nous sommes là pour assainir et non pour détruire. Il y va de notre engagement et responsabilité envers notre population.» Enfin, M. Sedrati insiste sur les bonnes relations qu'il entretient avec Ould Zmirli, président du NAHD.
