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Aïn Taya à l'est de la capitale : une commune aux atouts touristiques inexploités
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Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2013

Si le centre-ville de Aïn Taya a pu, au fil des ans, être préservé de la décrépitude et de la dégradation, les nouveaux quartiers et lotissements, qui ceinturent actuellement la commune, n'ont pas été épargnés par cette décadence qui a altéré le cadre de vie des habitants.
Des quartiers, tels que Zarzouria et El Qaria illustrent bien cette nouvelle situation. Créés il y a quelques années seulement, ces lotissements ne présentent aucune similitude avec le tissu urbain de la commune. Ils donnent, au contraire, l'impression d'avoir été improvisés, qui plus est sans aucune continuité urbaine pouvant assurer un semblant d'homogénéité. Tantôt entrecoupés par des rues rectilignes, tantôt par d'autres moins asymétriques, ces lotissements manquent cruellement de commodités pour hisser le cadre de vie de ses habitants à un rang acceptable.
Dans ces périmètres réservés uniquement aux habitations, il n'y a ni centre de santé, ni centre culturel, encore moins d'antennes pour les différents services dont ont besoin les habitants, comme un bureau de poste, une agence Sonelgaz... «Nous habitons dans un quartier qui manque de tout, y compris de transport. Depuis le temps que le lotissement a été créé, les autorités, qui ont à charge la gestion des affaires des citoyens, auraient pu réaliser un minimum d'infrastructures de base, mais rien n'a été fait», déplore un habitant d'El Qaria. Le centre-ville, est dans une anarchie déconcertante.
Le commerce informel s'y est installé durablement depuis des lustres, et ce, particulièrement aux abords du marché couvert. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, une partie des marchands qui possèdent des étals à l'intérieur du marché sont ceux-là mêmes qui occupent illicitement les abords du marché, en y installant leurs marchandises. Non seulement ils gênent l'accès des clients, au marché mais également la circulation routière.
«Nous avons, dès la prise de nos fonctions, organisé des réunions avec les représentants de ces marchands informels et les services de sécurité. Il a été convenu de les délocaliser au niveau d'une autre structure commerciale. Celle-ci est en cours de réalisation. Dès que nous aurons parachevé cette opération, les marchands réguliers pourront reprendre une activité normale au sein du marché couvert», signale le nouveau président de l'APC, Benlamri Ahmed Malek.
S'agissant de la circulation automobile dans les ruelles et artères de la ville, il se trouve que cette dernière est organisée dans le cadre d'un plan de circulation, digne d'un labyrinthe, tant il est ponctué de panneaux indiquant des sens interdits rendant le moindre des déplacements difficiles, particulièrement pour les moins avertis des automobilistes. «La ville foisonne de sens interdits, on ne sait plus quelle rue prendre», fulmine-t-on. Par ailleurs, le nombre de ralentisseurs à Aïn Taya défie toute logique, aucune rue n'échappe à ce constat. En plus, il y a ceux réalisés par les services de l'APC et dont le nombre est énorme, et d'autres installés par les habitants eux-mêmes. Ils sont souvent mal faits. Abruptes et escarpés, il devient par endroit difficile de les franchir.
Dans un autre registre, il convient de signaler que les jeunes à Aïn Taya sont livrés aux dangers de la rue. Les structures, devant les accueillir pour une prise en charge dans le domaine des loisirs éducatifs, manquent cruellement. Hormis une salle omnisports, gérée par un personnel dépendant de la Direction de la jeunesse (DJSL), la commune est dépourvue de structures dédiées aux sports ou aux activités culturelles. Par ailleurs, des espaces, destinés initialement pour la détente des habitants, sont mal entretenus, à l'instar du jardin (Marabout) qui en plus d'avoir des agencements complètement vétustes, manque d'entretien.
Ce jardin, qui accueille des dizaines d'adeptes de la pétanque, mérite une prise en charge pour lui redonner son éclat de naguère. Un autre jardin se trouvant à la sortie sud de la ville est également délaissé. Les habitants des maisons qui entourent l'espace ont subi les affres de cette situation des années durant.
«Le jardin est complètement abandonné, nous demandons qu'il soit réhabilité afin que les habitants, ceux du troisième âge et les enfants en particulier, puissent en profiter», nous suggère-t-on.
Des potentialités laissées en jachère
La ville d'Aïn Taya est l'une des destinations privilégiées des Algérois. En dépit de ses potentialités touristiques, la localité n'a bénéficié d'aucun projet pour les promouvoir. Il été question, dans un passé récent, que des promoteurs koweitiens investissent dans le secteur du tourisme. On avait même inscrit la réalisation d'un hôtel et d'une résidence touristique au niveau de Deca Plage, mais rien de tout cela n'a été concrétisé.
La commune continue de croupir dans une léthargie pénalisante. Pourtant les sites de villégiature à développer et à promouvoir ne manquent pas. En plus de la plage des Tamaris, la commune compte nombre de grèves aussi sublimes les unes que les autres. Aïn El Beïda (ex-Suffren), Aïn Chorb (ex-Surcouf), les Canadiennes, ou encore Decca-Plage sont autant de plages qui offrent des possibilités immenses d'investissement dans le domaine de l'hôtellerie et des complexes touristiques. Cependant, en l'absence d'une vision globale qui valorisera les atouts dont dispose la commune, cette dernière ne saurait prétendre à un quelconque développement dans le domaine du tourisme.
Cette commune d'Alger-Est, continue de faire du tourisme à l'échelle artisanale. Aussi, l'enclavement de la localité est un facteur qui a joué contre son développement. Le manque d'infrastructures routières a longtemps constitué un handicap de taille. Contrairement au littoral ouest, qui est totalement désenclavé grâce à un réseau routier tentaculaire, l'est du littoral algérois, connaît de grandes insuffisances en termes de routes. Durant les saisons estivales les trois principaux axes routiers que sont les CW 119 et 149 et la RN 24 se retrouvent submergés par un incessant flux de voitures. La congestion routière est telle qu'il devient urgent d'ouvrir d'autres tronçons routiers.
Des travaux d'élargissement de ces principaux axes routiers ont été entrepris, ils connaissent néanmoins des lenteurs dans la réalisation. Les travaux traînent depuis des années, tandis que le nombre d'estivants ne cesse, lui, d'augmenter. D'après le président de l'APC, ce serait mal agir que de laisser ces potentialités en jachère, alors que la municipalité pourrait en tirer profit.
Les habitants, qui voient leur cadre de vie s'altérer de jour en jour, attendent de la nouvelle équipe dirigeante de l'APC plus de rigueur dans la gestion de leurs affaires, et plus d'entrain dans le travail devant régler leurs problèmes.


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