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«Il faut qu'Ennahdha parte pour éviter la guerre civile»
Hamadi Redissi. Politologue, spécialiste des mouvements islamistes
Publié dans El Watan le 27 - 07 - 2013

-Pourquoi insistez-vous sur la responsabilité d'Ennahdha dans les assassinats politiques de Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd ?
La responsabilité d'Ennahdha est évidente dans la mesure que, d'une part, le gouvernement assure la sécurité des citoyens. Il assume donc toute défaillance en matière de leur sécurité, notamment lorsqu'il s'agit de terrorisme et de protection des personnalités politiques. D'autre part, Ennahdha assume une responsabilité politique dans la mesure que le parti au pouvoir n'est pas parvenu à fédérer autour de lui, ni à dissuader les assassins de commettre leur forfait. Par ailleurs, les révélations annoncées par le ministre de l'Intérieur sur les éventuels liens entre les assassinats de Brahmi et Belaïd montrent bien que ce groupe salafiste djihadiste n'a pas abandonné son agenda d'assassinats malgré la très forte mobilisation de l'opposition et de la société civile. Il est clair que les assassins disposent d'une liste et d'une logique que le gouvernement, responsable de la sécurité nationale, n'est pas parvenu à désamorcer, d'où la preuve évidente de l'incapacité de ce gouvernement.
-Et quelles alternatives proposez-vous en cette phase instable de la transition ?
Dans l'immédiat, il faudrait mettre à l'écart le gouvernement de la Troïka qui a fait preuve de son incapacité et le remplacer par un gouvernement de salut national qui aura pour tâche principale la préparation des échéances électorales et assurera la gestion des affaires courantes. Pour ce qui est de la Constitution, une commission d'experts se chargera de la finaliser en quelques semaines car, au rythme où vont les choses à l'Assemblée nationale constituante, une année ne suffirait pas à voter l'actuel projet, de l'avis même de plusieurs constituants. L'Assemblée élue n'a pas réussi et c'est un leurre que de croire à une élection en décembre comme le prétendent les dirigeants de la Troïka.
-Mais une telle alternative ne sera pas acceptée par Ennahdha…
Il est maintenant clair pour tout le monde que les options choisies par Ennahdha ont été vouées à l'échec. Sa réaction par rapport à l'assassinat de Mohamed Brahmi s'est avérée très lamentable. Or, le pays a besoin de reprendre son agenda démocratique. Donc, Ennahdha doit prendre un petit recul et laisser des experts finaliser cette phase de transition, comme ce fut le cas après la chute de Ben Ali. C'est l'unique issue pour éviter la guerre civile. Il suffit de se rappeler des propos de Sahbi Attigue sur le lynchage des opposants, du laxisme face aux dépassements des salafistes, ainsi que du chaos actuel sur les plans social et économique pour croire que le départ d'Ennahdha des commandes du pays est une condition nécessaire pour la reprise du processus de transition. Espérons qu'ils ont déjà compris le message.


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