Cette centrale générera 2500 postes d'emploi directs et indirects dès le lancement des travaux, et en phase d'exploitation, elle assurera 300 postes permanents. Après 43 ans d'errance et de fausses promesses, la zone de Bellara a fini par vaincre le signe indien qui l'a privé des multiples projets qui devaient voir le jour sur son site. C'était hier, à l'occasion du lancement officiel des premiers travaux de génie civil pour la réalisation d'une méga-centrale électrique de 1400 à 1600 mégawatts. Au-delà du solennel discours prononcé en la circonstance par le wali, Ali Bedrici, en présence des proches collaborateurs du PDG du groupe Sonelgaz, dans lequel il a rappelé ces longues péripéties, c'est tout un chapitre qui vient de se clore pour cette zone qui voit enfin s'ouvrir un autre. Eu égard à l'autre projet sidérurgique qui va incessamment être lancé sur ce même site, le pari est désormais permis de voir émerger à la zone de Bellara, un vaste terrain de 523 ha, situé sur le territoire de la commune d'El Milia, à 55 km du chef lieu de la wilaya de Jijel, de grands complexes industriels. Loin de l'envergure industrielle de cette réalisation, un des responsables du groupe Sonelgaz, dans une déclaration lors de la présentation de ce projet, a promis que cette centrale électrique offrira une jolie vue. «Ce sera un beau site», a-t-il insisté. Pour le projet lui-même, rappelons que cette centrale est d'abord une aubaine pour les chômeurs de la région qui se feront embaucher lors de la phase de recrutement pour les 2500 postes d'emploi qui seront créés à la pointe de réalisation entre personnes directes et indirectes. En phase d'exploitation, elle assurera 300 postes permanents. Le fabricant de cette centrale est l'Américain Général électric, tandis que son constructeur n'a pas été désigné. La maîtrise d'œuvre, les travaux de génie civil, ainsi que les travaux de montage électromécanique sont confiés à trois entreprises algériennes. Son coût de réalisation global est de 1,5 milliard de dollars. L'objectif de cette centrale est d'assurer une sécurité énergétique à la région en faisant face notamment à la hausse de la demande à l'horizon 2015/2017 lors de la réalisation du complexe sidérurgique.
