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Brève... Et autres nouvelle
Arts et lettres : les autres articles
Publié dans El Watan le 16 - 11 - 2013


CINéMA. «Es-Stouh»

Es-Stouh (Les terrasses) a représenté l'Algérie au récent festival du film d'Abou Dhabi et n'a pas manqué le palmarès avec trois citations : Prix du meilleur cinéaste arabe, Prix de la critique internationale (Fipreci), Prix Variety désignant Merzak Allouache comme le cinéaste arabe de l'année.
Avec Es-Stouh, on est aux antipodes du cinéma «normal», bâclé, fait de bric et de broc. C'est l'aboutissement d'un projet artistique d'une grande poésie, violente parfois, très spontanée. Ce sont cinq histoires d'Alger filmées sur des terrasses avec vue splendide sur la baie à Bologhine, Bab El Oued, La Casbah, Alger centre et Belcourt. Et ce projet-fiction consiste à filmer les terrasses avec des personnages hétéroclites, des individus pour la plupart peu recommandables, plus que louches : un charlatan, un pseudo boxeur, un commissaire de police indélicat, un agent immobilier d'une cruauté insupportable... Allouache filme des comportements paroxystiques dans des lieux qui dominent une ville qui crève l'écran par sa beauté et que bercent, dans des moments saisissants, la voix mélodieuse, incomparablement douce, annonçant les cinq prières du jour et de la nuit. Le cinéaste, natif de Bab El Oued, a toujours filmé sa ville avec violence et passion. Es-Stouh a été fortement ovationné au festival d'Abou Dhabi. La remarquable mise en scène, le travail abouti sur les images et la musique, la direction des acteurs, le rythme sans cesse rebondissant des cinq récits, l'autodérision des Algérois qui aiment rire d'eux-mêmes : tout cela combine à faire du dernier long métrage de Merzak Allouache une œuvre passionnante et inclassable à la fois.

Azzedine Mabrouki. AHAGGAR : Arts multiples

Inauguré le 13 novembre, le 4e Festival international des arts de l'Ahaggar, Tin-Hinan, Abalessa (qui devrait penser à raccourcir son intitulé) s'achève lundi prochain. Devenu un rendez-vous apprécié des habitants de la région comme des touristes, il offre un programme d'une grande variété avec du théâtre, de la musique, de la danse, du cinéma, des ateliers, de l'artisanat, etc. Le festival propose aussi l'exposition «Architectures de terre et d'argile». Une grande importance est accordée aux enfants dans un programme qui se déploie dans plusieurs communes de la wilaya de Tamanrasset. Les concerts de musique attirent chaque soir les foules avec des troupes issues d'Illizi, Béchar, Oran, Tindouf et Alger, sans compter la participation d'artistes du Niger, du Mali et du Burkina Faso.
HAKIM LAALAM. En polar ?

Notre confrère, Hakim Laalam, qui sévit quotidiennement au Soir d'Algérie, vient de publier aux éditions Koukou (Alger) son premier roman, emboîtant le pas aux nombreux journalistes qui éprouvent, à un moment ou un autre, le besoin de taquiner la muse littéraire. Son ouvrage s'intitule Rue sombre au 144 bis. Selon toute vraisemblance, et au vu du titre, il pourrait s'agir d'un polar. En effet, en dehors de sa carrière de chroniqueur, Hakim Laalam a soutenu à l'Université d'Alger un mémoire sur ce genre littéraire qui le passionne depuis longtemps et dont il est fervent lecteur et bon connaisseur. Les lecteurs devront-ils rester éveillés pour fumer du thé pendant que le cauchemar continue ? C'est ce qu'ils pourront vérifier en se rendant à la Librairie Kalimat pour la séance de dédicaces qui aura lieu aujourd'hui à partir de 14 h30. Adresse : 27, avenue Victor Hugo, Alger.
DANSE. «Le Cercle»

Participant au Festival international de danse contemporaine d'Alger, la coopérative culturelle et artistique Nacera Belaza présente aujourd'hui, à 18 h30, au TNA, la pièce Le Cercle. Ce duo chorégraphié par Nacera Belaza et interprété par Mohamed Ali Djermane et Lotfi Mohand Arab a été présenté en première au Festival d'Avignon 2012. Avec quinze créations qui ont fait le tour du monde, Nacera Belaza s'attache à susciter «un dialogue entre danses et rituels traditionnels et écriture chorégraphique contemporaine».

SCIENCES ET ARTS. La musique adoucit l'âge
Selon des chercheurs de l'Université de Northwestern (Illinois, USA), la pratique précoce de la musique ralentirait le déclin cognitif. Les fonctions cognitives concernent le langage, la mémoire, le raisonnement, la coordination des mouvements, etc. Le déclin cognitif commence, en moyenne, à 45 ans. Les chercheurs, dirigés par le Pr Nina Kraus, on analysé le cerveau de 44 personnes en bonne santé, âgées de 55 à 76 ans. L'étude leur permet d'affirmer que plus un individu a pratiqué la musique dans son jeune âge (même s'il ne l'a plus fait après), plus son cerveau répond vite aux sons et aux paroles. Une avance d'un millième de seconde «qui peut sembler minime mais qui fait la différence dans le fonctionnement du cerveau, hypersensible à la synchronisation». Avant d'oublier l'info, inscrivez vos enfants au Conservatoire !

ANECDOTE DE PEINTRE. Le juste prix

Le célèbre peintre français, Edouard Manet (1832-1883), fut un des créateurs de l'art moderne et un des pères de l'impressionnisme. Et, s'il était une chose qui ne l'impressionnait pas, c'était l'argent. Il était notamment connu pour être juste sur le prix de ses œuvres et il répugnait ainsi à tromper les acheteurs. Un jour, il considéra qu'une nature morte vendue, représentant une botte d'asperges, avait été surpayée par l'acquéreur. Il envoya quelques jours plus tard une autre toile représentant une seule asperge, joignant à l'œuvre ce message: «Il en manquait une à votre botte».

L'ŒUVRE LA PLUS CHèRE AU MONDE. Doha mise sur «Les joueurs de cartes»
Réalisée en 2011, la plus grosse transaction du marché de l'art n'a été révélée que cette année. Elle concerne l'un des cinq versions de «Les joueurs de cartes», œuvre de Paul Cézanne réalisée en 1895. Elle aurait été cédée par les héritiers de l'armateur grec, George Embiricos, à la famille royale du Qatar pour un montant de 250 millions de dollars (environ 190 millions d'euros). Destinée au Musée national d'art moderne de Doha, cette toile est devenue ainsi l'œuvre d'art la plus chère au monde, devançant de 115 millions d'euros le record précédent d'une peinture de Gustav Klimt acquise par le collectionneur Ronald Lauder ! Avec des joueurs de cartes, on s'attendait à ce que les enchères montent. Mais de nombreux critiques d'art estiment que le marché s'emballe, poussé plus par la demande que la valeur artistique des œuvres.

ASSIA DJEBAR. Traductions
Des participants au colloque international sur Assia Djebar, organisé par l'université de Tizi Ouzou la semaine dernière, ont relevé la non-traduction en arabe des œuvres de cette écrivaine, pourtant présentes dans plus de 30 langues. «Aucun roman d'Assia Djebar, dont la notoriété universelle n'est plus à démontrer, n'a été, à ce jour, traduit en langue arabe, hormis une tentative de traduction de Loin de Medine rejetée par l'auteure» pour non-conformité à l'esprit du livre, a relevé la chercheuse Amina Chaouati (APS).

MaMa : concerts du XXe siècle
Le Festival International d'Art Contemporain, le Musée national d'Art Moderne et Contemporain et l'association Ecume organisent en partenariat avec les ambassades d'Espagne, de Croatie, de Grèce, de Suède, de Syrie, de France et de Turquie, un cycle de musiques du XXe siècle qui s'achève mardi prochain. Aujourd'hui, un concert magnifique est attendu avec le Trio Vernet-Surian-Arakelian. Issu de Marseille, il est composé d'Isabelle Vernet, mezzo-soprano, de Damien Surian, baryton-basse et de Marie-France Arakelian, pianiste. Il est connu pour sa virtuosité et la diversité de son répertoire qui s'étale de la mélodie à la comédie musicale, dans une formule qualifiée de «voyage musical poétique». Ce soir, à partir de 18 heures, il donnera vie aux compositions de Debussy, Duoparc, Cosma, Gershwin, Hindemith, etc. dans une variété qui ne dément pas la notion de voyage entre genres, styles et modes mais se distingue pourtant par une certaine inspiration d'époque. MaMa : 25, rue Larbi Ben M'hidi, Alger-centre. Entrée gratuite dans la limite des places.


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