La gadoue en hiver et la poussière en été sont le lot quotidien de plusieurs cités périphériques de la ville de Chlef. C'est une véritable malédiction qui s'abat sur les habitants depuis plusieurs années. Si certains quartiers attendent toujours leurs projets d'aménagement, d'autres ont été complètement défigurés par les travaux inachevés, à l'image de la «Cité Musulmane» et des quartiers de «Zemala et des 500 logements», à Haï Bensouna. La situation risque de perdurer, selon les habitants qui ont l'impression d'être abandonnés à leur triste sort par les pouvoirs publics. «Nous n'avons eu de cesse d'interpeller les autorités sur les conséquences liées à ces dégradations continues de notre cadre de vie. Malheureusement, ces dernières ne semblent pas prendre conscience de l'ampleur de ces problèmes, tournant le dos à nos doléances légitimes», dénoncent des pères de famille qui ont pris attache avec notre bureau. Ils s'interrogent par ailleurs sur «l'impuissance» des responsables à agir pour éradiquer ce grand point noir qui a enlaidi le paysage urbain. En fait, ce cas n'est pas un phénomène isolé dans la mesure où tous les centres urbains à travers la wilaya vivent la même situation. Il ne s'agit pas d'une question d'argent, mais bien d'un problème de non-maîtrise des projets d'aménagement, faute d'une coordination suffisante entre les services concernés. La preuve en sont les chantiers mal exécutés ou abandonnés par les entreprises de réalisation dans nombre de communes.
