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Tout reste à faire pour se réconcilier avec l'Histoire
La révolution algérienne dans les écrits contemporains
Publié dans El Watan le 09 - 01 - 2014

De nombreux ouvrages ont traité de la Révolution, mais ils restent insuffisants.
La rencontre nationale sur la révolution algérienne dans les écrits contemporains, organisée hier et aujourd'hui à la salle Ibn Badis, de l'université des sciences islamiques, Emir Abdelkader, a vu la participation de 39 écrivains ayant commis des ouvrages sur l'histoire de la Révolution, ainsi que plusieurs moudjahidine, à l'exemple du Dr Mohamed-Seghir Ghanem, ayant à son actif plusieurs écrits sur l'histoire de l'Algérie. Il lui a été d'ailleurs rendu un vibrant hommage pour son travail d'historien et pour son engagement durant la guerre de Libération. Un geste hautement symbolique pour empêcher la culture de l'oubli, sachant que de grandes personnalités historiques partent souvent dans l'anonymat, comme l'a souligné le recteur de l'université, Abdellah Boukhelkhal.
Ce dernier, s'adressant surtout aux étudiants, ne manquera pas de les tester en leur posant des questions autour des dates les plus importantes de notre glorieuse révolution, comme par exemple les noms, ou le nombre de ceux qui ont rédigé la proclamation du 1er Novembre 1954. Aucune réponse ne lui est, hélas, parvenue. Suite à ce constat, il dira : «Après nos travaux, nous élaborerons une autre proclamation qui portera sur l'écriture de cette histoire, malmenée par ses propres hommes.» Et d'ajouter : «Certes, nous disposons de beaucoup d'ouvrages qui traitent de notre révolution, mais ils restent très insuffisants par rapport à la grandeur de celle-ci ; une révolution qui a suscité admiration et respect de par la monde !» Plusieurs communications seront données par divers intervenants, dont des moudjahidine, qui participent de concert avec l'université pour une approche concrète pour l'écriture d'une histoire «plus juste, loin de toute censure ou orientation idéologique».
L'idée maîtresse de cette rencontre se veut une opportunité réelle de recueillir tous les éléments, notamment des témoignages vivants, des archives, que certains particuliers peuvent encore détenir ou éventuellement des mémoires rédigées, pour les réunir, les filtrer et leur donner un sens, que seul un historien serait en mesure de faire.
Les autres archives, celles officielles, que tout le monde attend, surtout les chercheurs, ne sont, hélas, pas encore accessibles. Ainsi, le Pr. Smaïn Samaï, doyen de la faculté de littérature et civilisation islamique de la même université, nous dira à ce sujet : «Il faut savoir que les archives ne sont pas une affaire simple; en Angleterre, il a été décidé de ramener l'accès aux archives à 100 ans au lieu de 50, c'est dire toute le travail délicat qui peut en découler ; chez nous, les archives nationales gardées au niveau du ministère de la Défense nationale, doivent être ouvertes aux historiens pour une utilisation qui va dans le sens d'une construction et non d'une démolition de toute une œuvre.» Concernant le fond documentaire exposé à l'entrée de la salle de conférences, nous ne pouvons que déplorer le nombre insignifiant, -81-, des ouvrages traitant de cette histoire.


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