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Instantané : Le diktat des chauffards de minibus
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Publié dans El Watan le 20 - 01 - 2014

Depuis qu'il est venu renforcer le transport public urbain et suppléer un tant soit peu à celui de l'Etat, le transport public privé gagne en même temps en termes d'anarchie, au point, serions-nous tentés de dire, qu'il reste difficilement maîtrisable. Il n'a cure des termes du cahier des charges auquel il est censé obéir, ni des directives de la tutelle. Il n'est pas rare de voir les usagers maltraités par une espèce de chauffards qui, non seulement se fichent royalement des règles de la conduite, mais exposent la vie des passagers et des automobilistes aux multiples dangers. Certains conducteurs grillent les arrêts de bus et changent sur un coup de tête la direction de la desserte que le département du transport de la wilaya leur a confiée, au motif que la circulation se fait dense. Inutile de rappeler que l'usager dispose de très peu de chances d'«accrocher» un bus de transport privé au-delà de 18h pour rallier son chez-soi, contrairement à ce qui se passe sous d'autres cieux, où ce service public est garanti au-delà de minuit.
Bien que l'Etusa assure quelques dessertes jusqu'à une heure tardive de la soirée, le transport public privé n'hésite pas à lever le pied, sinon à parquer son tacot en fin d'après-midi, sous prétexte qu'il y a moins de monde, donc, un manque à gagner, selon le proprio, avide de gain rapide. Nombre de stations ou de gares routières d'Alger sont désertes et il ne reste à l'infortuné usager que de recourir à son train «onze» comme ont dit dans le jargon pour rejoindre ses pénates ou héler, s'il en trouve, un taxi. La ligne Bouzaréah-Triolet, Gare du 2-Mai dont les minibus assurent la ligne du littoral ouest ou encore les communes du Sahel algérois sont pleines de vide. Pour revenir à certains de nos chauffeurs de minibus privés, il n'est pas exagéré de dire que la moralité laisse à désirer et le comportement indigne de la corporation, tant ils font montre de «voyouterie».
Ceux-là mêmes qui, traînant un ‘‘ness-ness'' à la main, s'aventurent à déjouer la surveillance des agents de police en usant de ruses pour bonder leur carrosse qui devient un étouffoir, empruntent des chemins détournés, confondent arrêt facultatif et terminus, s'arrêtent lorsqu'ils veulent, là où il veulent et s'empressent quand bon leur semble au grand mépris des passagers. Et si un de ces derniers ose faire une quelconque remarque, il se verra vite tancé, insulté, voire essuyer une «correction» de la part du chauffeur voyou et son compère de «receveur» qui foulent aux pieds le B.A.-Ba de ce qu'on appelle le service public. Des scènes devenues courantes et une situation qui n'interpelle pas moins les autorités – le ministère du Transport en prime – à l'effet de rappeler à l'ordre ces «faiseurs de loi» en porte-à-faux avec les critères d'un secteur qui relève du service public.


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