Les clubs professionnels continueront à être accompagnés par les pouvoirs publics. C'est ce qui a été convenu, dimanche, lors de la réunion qui a regroupé le ministre de la Jeunesse et des Sports, le docteur Mohamed Tahmi, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, et les présidents des club des Ligues 1 et 2. La poursuite du soutien de l'Etat se manifestera de différentes façons et dans de multiples domaines. M.Tahmi a rassuré les dirigeants sur la volonté de l'Etat d'asseoir le professionnalisme. Quelques jours avant la tenue de cette rencontre, des dirigeants de club ont souhaité que les SSPA bénéficient d'un statut particulier. Cette demande ne sera pas satisfaite dans la mesure ou les SSPA sont régies par le code de commerce où il n'est nulle part indiqué une quelconque faveur de ce type. Il faudra faire avec les textes actuels, au moins au cours des prochains mois. Le MJS a d'ailleurs convié les clubs professionnels à la journée d'information qu'il organisera le 20 février prochain et dont le thème principal sera le statut des clubs sportifs amateurs et SSPA. Les invitations ont été lancées dans ce sens et la tutelle souhaite que les clubs pros soient plus présents lors ce type de rendez-vous. Le message du premier responsable du secteur a été clair : «Plus rien ne se fera sans vous dans tout ce qui touche au professionnalisme. Vous en êtes les premiers acteurs et il est évident que vous devez être consultés à chaque fois que des textes concernant votre activité seront en préparation», leur a-t-il dit en substance. Ce discours a ravi les présidents présents, à l'instar de celui d'un club de l'Est qui a affirmé : «Les propos du ministre sont rassurants. Nous sommes venus à ce rendez-vous avec quelques appréhensions qui ont été vite levées par le ministre.» Les présidents de club des Ligues 1 et 2 étaient inquiets avant la réunion. Leur situation financière et les sombres perspectives ne les encourageaient pas beaucoup. A leur décharge, ils se sont engouffrés dans le professionnalisme sans être clairement fixés sur la difficulté du projet dont ils mesurent, aujourd'hui, toute son énormité et surtout ses difficultés sur le terrain. Concernant les centres de formation qui sont devenu un abcès de fixation, la tutelle a réitéré sa décision de prendre en charge leur construction, de les confier aux DJS et de donner leur jouissance aux clubs pour une durée qui sera fixée ultérieurement. Les assurances de Mohamed Tahmi ont mis du baume au cœur des dirigeants présents à Sidi Moussa.
