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«Laissons la politique aux politiques»
Débat au front du changement
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2014

Quand un général de corps d'armée et vice-ministre de la Défense nationale reçoit une chef de parti candidate à la présidentielle, l'armée s'implique-t-elle dans la prochaine présidentielle ? «Oui», selon le leader du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, qui estime que Gaïd Salah a «outrepassé ses prérogatives», car c'est au président de la République de recevoir les patrons des formations politiques.
«Comment le chef d'état-major et vice-ministre de la Défense nationale peut-il recevoir une candidate à la présidentielle et affirmer que l'armée n'interviendra pas dans les affaires politiques ?», s'est-il étonné, avant d'ajouter sournoisement que si le chef d'état-major a déclaré que l'ANP n'allait jouer aucun rôle lors de cette présidentielle, «c'est reconnaître qu'elle l'a fait lors des précédents scrutins».
Hier, au siège du Front du changement, un débat a été organisé sur le rôle de l'institution militaire dans le champ politique à la veille de la présidentielle de 2014. Pour le leader du parti islamique, l'armée n'a rien à gagner à se substituer à la volonté du peuple. «L'Armée populaire nationale (ANP) n'a pas à prendre parti pour un candidat. Elle ne doit intervenir que dans le cadre des missions qui lui sont imparties par la Constitution», a estimé Abdelmadjid Menasra, qui milite pour l'interdiction du vote des militaires dans les casernes : «Je suis favorable à ce que cette disposition soit inscrite dans la Constitution. C'est la meilleure manière de protéger les militaires. C'est pour cela que je demande à ce qu'on laisse la politique aux politiques.»
Une élite atomisée
Pour Ahmed Adimi, docteur en sciences politiques, professeur à l'université d'Alger et ancien officier de l'ANP, l'armée est très souvent contrainte de s'impliquer dans le débat politique. Cette situation est le résultat de l'absence d'une élite nationale capable d'assumer un rôle de jonction entre les militaires et les politiques. «Nous avons un personnel politique incompétent, résultat de la volonté du pouvoir de détruire l'élite de la nation, affirme Ahmed Adimi. Depuis l'indépendance et même lors de la guerre de Libération, le régime a toujours refusé tout débat avec son élite et a fait en sorte de la maintenir à l'écart des centres de décision.» Pour lui, le nivellement par le bas du personnel politique a créé une dépendance des politiques auprès des militaires. «Ils sont contraints de rechercher un parrainage auprès de l'armée pour pouvoir exister. Mais la médiocrité ne touche pas uniquement les politiques, elle concerne également le régime.»
Les militaires ont-ils choisi leur candidat ?
«Tant que le Président ne s'est pas encore déclaré, rien n'est encore décidé», juge Abdelmadjid Menasra. Pour Ahmed Adimi, l'ancien militaire, la situation est beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît, car il y a, derrière le brouillard qui entoure la candidature du président Bouteflika, l'espoir d'une présidentielle libre. «Si Bouteflika ne se présente pas, le clan présidentiel ne pourra pas imposer un candidat de son choix. En outre, ni l'armée ni les services n'ont de candidat à présenter au peuple algérien. C'est pour cela que j'estime que si le Président ne se représente pas, c'est une chance pour la démocratie, car l'élection sera libre et indépendante.»


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