Les habitants de la commune de Beïda Bordj dépendant de la daïra de Aïn Azel, sont confrontés à l'épineux problème du logement. Ils ne demandent pas de programmes de logement promotionnel public, mais des aides à l'habitat rural. A cet effet, ils interpellent les autorités locales pour qu'elles revoient à la hausse le quota des aides à l'habitat rural affecté à leur bourg, d'autant plus que les demandes formulées par les citoyens voulant construire sur leurs propres fonds grâce à cette précieuse aide de l'Etat ont, ces derniers temps, pris la tangente. Pour l'illustration, pour plus de 2 200 demandes déposées, les 120 aides proposées font grincer les dents. Même les 680 demandes d'habitat social attendent dans les tiroirs. Il convient de préciser que depuis 1986, la commune de 40 000 habitants n'a bénéficié que de 300 logements sociaux. Notons, à toutes fins utiles, que la commune recelant plus de 17 villages à vocation agricole attend une importante dotation en aides à l'habitat rural en mesure de sédentariser une population qui ne demande pourtant pas la lune.
